L’ancien entraîneur de l’Olympique lyonnais a été débouté devant la cour d’appel de Lyon. Il réclamait 7 millions d’euros à son ancien employeur, pour rupture abusive du contrat de travail.
Claude Puel n'obtiendra pas les 7 millions d'euros qu'il réclamait à son ancien employeur, l'Olympique lyonnais. Ainsi en a décidé la chambre sociale de la cour d'appel de Lyon, qui étudiait la requête de l'ancien entraîneur lyonnais. Ce dernier estimait que le contrat de travail qui le liait avec le club de football de Jean-Michel Aulas avait été rompu de manière abusive. Il entendait donc percevoir réparation avec ces 7 millions d'euros : 3,5 millions pour les salaires restant dus, 1,65 million au titre du préjudice moral subi et 1,58 million pour la prime d'ancienneté. Pas moins.
Mais la cour a tranché et déboute l'actuel entraîneur de Nice de l'intégralité de ses demandes, reconnaissant l'existence d'une faute grave pouvant motiver la rupture de contrat. Ce jugement suit la décision du conseil des prud'hommes de Lyon du 27 mars 2014, qui allait déjà dans ce sens.
Dans un communiqué, l'Olympique lyonnais exprime sa "satisfaction face à cette décision qui le conforte dans son bon droit". On ignore encore si Claude Puel va se pourvoir en cassation.