Après une pétition s'opposant à la hausse des indemnités des élus de Lyon Métropole de 20 %, ce sont désormais les boites mails des élus qui sont prises pour cibles. Depuis plusieurs jours, elles sont saturées par le même mail demandant l'annulation de l'augmentation.
Plus de 43 000 personnes ont signé la pétition contre "la hausse des indemnités des élus de la Métropole de 20 %". Depuis quelques jours, ces contribuables mécontents sont passés à l'étape supérieure en envoyant le même mails à tous les élus concernés par cette augmentation. Selon plusieurs sources, le courriel type arrive parfois presque toutes les minutes. Ce dernier demande de "restaurer la confiance des contribuables en annulant purement et simplement cette augmentation choquante".
Découvrez le mail envoyé aux élus de Lyon Métropole demandant l'annulation de l'augmentation.
Mesdames, Messieurs les élus de la Métropole de Lyon
Je fais partie des 43 191 contribuables qui ont protesté contre la hausse inadmissible de vos indemnités. En effet, je constate que durant la même séance, votre assemblée relève nos impôts métropolitains de 5%, et qu'en même temps, vos indemnités bondissent indécemment d'environ 20%.
Je tiens à vous rappeler deux éléments fondamentaux :
En présentant aux élus, le 2 février 2013, la future Métropole de Lyon, le Président du Grand Lyon a avancé comme principal argument, la diminution des coûts. Il n'en est rien, au contraire.
Deuxièmement, je dois vous rappeler qu'être élu correspond à un engagement, limité dans le temps. Un élu consacre une partie de son temps aux affaires de sa collectivité. Etre élu n'est en aucun cas une profession ou un métier. Les indemnités de fonction sont une compensation (article 74 de la loi municipale du 5 avril 1884) et n'ont rien à voir avec un salaire.
Vous comprendrez, dans ces conditions, ma colère devant votre attitude. Vous pouvez restaurer la confiance des contribuables en annulant purement et simplement cette augmentation choquante.
Cordialement.
“On est en train, ni plus ni moins, de remodeler une ville pour une petite partie de la population” 
