La petite-fille de Jean-Marie Le Pen, probable tête de liste du parti à la flamme aux régionales de décembre 2015 en PACA, refuse de faire un ticket avec Bruno Gollnisch, comme l'y pousse son grand-père.
Après le psychodrame politico-familial de la semaine dernière, c'est le nom de Marion Marechal-Le Pen qui devrait finalement figurer en tête de liste pour les élections régionales de décembre prochain en PACA. La présidente du parti à la flamme, Marine Le Pen et son père semblent au moins s'accorder sur ce point, à une nuance près.
Alors que Marine Le Pen estime que la benjamine de l'Assemblée nationale a les épaules pour tenir la région, le patriarche pousse la jeune femme à former un ticket avec Bruno Gollnisch. Proposition que rejette Marion Marechal-Le Pen, estimant que l'ancien conseiller régional en Rhône-Alpes incarne un Front national "un peu révolu".
Mais Bruno Gollnisch tentera également sa chance pour briguer la tête de liste sur la côte d'azur. Reste au bureau politique du Front national à déterminer qui de la petite-fille ou de l'ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen portera les couleurs du parti en PACA.
Gollnisch de retour en Rhône-Alpes-Auvergne
Mais quid alors de l'avenir de Bruno Gollnisch si les portes du sud venaient à se refermer pour lui ? Pourrait-il faire son retour en Rhône-Alpes-Auvergne ? En janvier dernier, l'eurodéputé qui venait de démissionner de son poste de président du groupe frontiste à la région affirmait "exclure totalement le fait de cumuler le mandat de député européen avec celui de conseiller régional d'opposition". Et de préciser "au risque de paraître présomptueux", que s'il repartait pour un poste au conseil régional "ce serait pour siéger dans un exécutif, ou en assurer la direction". Rhône-Alpes-Auvergne ne faisant pour l'instant pas partie des terres sur lesquelles le Front national fonde de grands espoirs pour les régionales, le retour de Bruno Gollnisch ne reste pour l'heure que très hypothétique.