Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.
La candidate du jour : Dima Khalil
Université Claude-Bernard/Lyon 1, école doctorale E2M2
2e année de thèse en microbiologie
Intitulé de sa thèse : Antibiorésistance des mycoplasmes de ruminants : mécanismes, support génétique et évolution
Résumé du parcours professionnel en 5 dates
2008-2009 : Maîtrise de biochimie (Université libanaise, Tripoli)
2009-2010 : Master 2 recherche en sciences des aliments (université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand)
2011-2012 : Master 2 recherche en microbiologie-immunologie (université Victor-Segalen, Bordeaux)
2012-2013 : CDD d’assistante ingénieur à l’Inra de Bordeaux
Depuis 2013 : Doctorante à l’UMR Mycoplasmoses des ruminants, ANSES Lyon/VetAgroSup Lyon
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Cette thèse consiste à rechercher les mécanismes de résistance aux antibiotiques chez Mycoplasma bovis, une petite bactérie sans paroi, responsable des pathologies respiratoires chez les bovins, qui depuis quelques années s’avère résistante aux traitements antibiotiques.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
“Ce sujet m’a beaucoup intéressée parce qu’il est d’actualité, du fait que les maladies à mycoplasmes ont une forte incidence sur le plan économique en filière bovine. Dans ces conditions, la recherche des mécanismes de résistance chez ces bactéries est devenue une priorité, dans la mesure où ces pathologies sont traitées essentiellement par l’utilisation des antibiotiques.”
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
“L’année dernière, quand j’ai assisté au concours national à Lyon avec ma directrice de thèse, j’avais été impressionnée par les performances des candidats. J’ai eu envie de faire ce concours parce que l’exercice me plaisait, mais surtout parce que ma responsable avait qualifié les candidats de “brillants”. Là, je me suis dit : pourquoi pas moi ?”