Laurent Wauquiez, le « bad boy » de la droite

"Qu’importent les contradictions, les volte-face, les reniements. « C’est simple : il est tellement rapide que le coq n’a pas le temps de chanter une première fois qu’il s’est déjà renié », lâche le nouveau patron de l’AP-HP Martin Hirsch, qui l’avait accueilli naguère dans la commission chargée d’inventer le RSA. « Je sais ce qu’il disait de moi avant et ce qu’il dira de moi après », explique aussi Nicolas Sarkozy, qui n’a pas oublié comment, en 2013, Wauquiez avait rendu ses « réformettes » responsables de la défaite. Sait-il que, avant que n’explose publiquement la bombe Bygmalion, Laurent Wauquiez donnait rendez-vous à des journalistes dans des bars, expliquant, avec des airs de conspirateur, qu’une brûlante affaire pourrait mettre la Sarkozie en feu, les incitant à mettre leur nez dans « les affaires du Qatar » ? « Je l’ai acheté très cher, ce qui m’oblige à lui lâcher des trucs », soupire l’ex-président quand on l’interroge sur l’investiture du jeune loup dans la région Rhône-Alpes."

Le Monde

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