Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni, le président du conseil des ministres italien, ont affirmé ce mercredi à Lyon être “pleinement engagés” pour que le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin soit mené à bien.
Ce mercredi soir à Lyon, dans les salons de la préfecture, Emmanuel Macron et le président du conseil des ministres italien, Paolo Gentiloni, ont réaffirmé la volonté des deux pays de relancer le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin. "Nous sommes pleinement engagés pour qu'il soit mené à bien", a débuté Emmanuel Macron. La “pause” annoncée en juin par Élisabeth Borne, la ministre des Transports, semble donc terminée puisque le président de la République française a "réaffirmé les engagements de la France et les montants sur le tunnel de base". "Ce projet a beaucoup tardé parce qu'il a fait l'objet d'opposition des deux côtés. On a perdu beaucoup de temps et d'autres routes se sont ouvertes. Nous, on veut réussir", a-t-il assuré.
En parallèle, un groupe de travail "en lien avec l’Europe" va être mis en place d'ici à 2018 pour "adapter les interconnexions" du côté français. "Ce projet, on ne peut pas le faire réussir avec les modes d'il y a vingt ans", a poursuivi Emmanuel Macron. "Au-delà du tunnel de base, il nous faut adapter les mobilités contemporaines plus écologiques et plus intelligentes dont nous avons besoin", a affirmé le président de la République.
Du côté italien, Paolo Gentiloni a confirmé "l'importance stratégique de l'infrastructure ferroviaire à grande vitesse du Lyon-Turin, qui sort renforcée par ce sommet". Un "ouvrage nécessaire à l'unité européenne", a conclu le président du conseil italien.