À moins d’être diplômé en chimie, déchiffrer les additifs alimentaires sur les étiquettes des aliments dans les rayons des supermarchés relève de l’ésotérisme le plus complet, à quelques exceptions près comme la gélatine, l’acide citrique ou encore l’extrait de paprika.
Produits de synthèse pour la grande majorité, ces substances font l’objet d’études de toxicité avant leur homologation et leur autorisation de mise sur le marché. Si certaines n’ont aucun effet nocif manifeste, la plupart peuvent entraîner de légers effets secondaires, type réactions cutanées chez les enfants qui se bourrent de bonbons. Pour d’autres, certes plus rares, des rapports scientifiques laissent penser qu’elles pourraient être cancérigènes, mutagènes ou favoriser le développement de maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson).
Afin de dresser une liste des additifs les plus à risque, nous avons croisé différentes sources. Les additifs sont ainsi classés par famille toxique.
La réglementation varie selon qu’on vive en Europe, aux États-Unis ou en Australie, ce qui explique l’autorisation dans l’Union européenne de certains additifs interdits dans d’autres pays. C’est par exemple le cas du jaune de quinoléine (E104), un colorant utilisé dans les glaces aux fruits, les confiseries – interdit aux États-Unis, en Australie et en Norvège –, de la xanthophylle (E161), de la flaxanthine (E161a) et de la cryptoxanthine (E161c) – interdites en Suisse –, ou de l’acide cyclamique (E952), un édulcorant utilisé dans les produits “light”, découvert aux États-Unis en 1937 et interdit dans ce même pays dès 1969, certaines expérimentations animales ayant conclu au développement de cancers (résultats contestés par la suite).
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