Le juge en charge de l’affaire Preynat a déclaré ce mardi que les faits reprochés au prêtre n’étaient pas prescrits.
Alors que les observateurs estimaient que les poursuites pour agressions sexuelles contre le père Preynat étaient prescrites, le juge d'instruction vient d'ouvrir droit aux poursuites en décidant que ces faits ne sont pas prescrits.
"Le juge a pris en compte une loi du 18 juin 1998 qui dispose que le changement de prescription c'est 20 ans après les 18 ans. Cette loi est expressément rétroactive et capte les quatre plaintes", indique à Lyon Capitale Me Frédéric Doyez, l'avocat du père Preynat.
Me Doyez ne devrait pas contester cette décision. "Maintenant, il va y avoir un approfondissement du dossier. Il y aura un procès au cours duquel il lui [au père Preynat] sera demandé de s'expliquer sur ce qui lui est reproché. Il a demandé pardon à l'époque, je ne vois pas pourquoi il ne demanderait pas pardon à nouveau", a expliqué l'avocat du prêtre, interrogé par Lyon Capitale.
Le père Preynat est actuellement poursuivi pour agression sexuelle sur mineurs. Des faits commis durant des camps de scouts entre 1970 et 1991. Un dossier dans lequel le cardinal Philippe Barbarin a fait l'objet d'une plainte pour "non-dénonciation".
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