Le principal suspect de l'attentat du marché de Noël de Berlin a transité par la France avant d'être abattu par la police italienne à Milan. L'homme le plus recherché d'Europe avait rejoint l'Italie en train depuis Chambéry. Au cours de ses 1500 kilomètres de cavale, le Tunisien de 24 ans était auparavant passé par la gare de Lyon Part-Dieu.
Autorités, polices et services de renseignements européens tentent de reconstituer le parcours d'Anis Amri. Entre l'attentat perpétré sur un marché de Noël de Berlin lundi soir -12 personnes tuées, 50 blessées- et sa mort dans la nuit de jeudi à vendredi, à Milan, l'homme le plus recherché d'Europe aurait parcouru 1500 kilomètres à travers plusieurs pays. Les autorités tentent de déterminer si le Tunisien de 24 ans, qui avait fait allégeance à Daesh dans une vidéo diffusée jeudi par l'agence de propagande de l'organisation terroriste, a bénéficié d'un réseau de complicité dans sa cavale.
Des billets de train dans son sac à dos
Retrouvé presque par hasard à Milan lors d'un contrôle de routine dans la nuit de jeudi à vendredi, Anis Amri avait sorti une arme de son sac et ouvert le feu sur un des policiers qui le contrôlaient. Les policiers italiens avaient répliqué et abattu le terroriste. C'est dans ce même sac à dos que les forces de sécurité transalpines ont retrouvé des billets de train susceptibles de les éclairer quant à la cavale d'Amri, sur laquelle des zones d'ombre persistent. Selon ces documents le jeune terroriste a voyagé entre Lyon et Chambéry jeudi en début d'après-midi avant de gagner Milan, toujours en train. L'homme le plus recherché d'Europe aurait donc pu transiter par la gare de Lyon Part-Dieu.
Exploitation des bandes de vidéosurveillance
Vendredi soir les services de renseignement français tentaient d'exploiter les bandes vidéos des caméras de surveillance situées autour des gares. Cela afin de comprendre quand et comment le principal suspect de l'attentat de Berlin est entré sur le territoire français. Et de vérifier s'il a reçu l'aide d'un réseau de complices, ou de proches.
Amri aurait également pu transité par la Belgique, immédiatement après l'attentat perpétré dans la capitale allemande, avant de gagner la France, puis l'Italie. Ces révélations posent évidemment question alors que la sécurité avait été renforcée en France, dans un climat de vigilance maximale. La classe politique ainsi que les internautes n'ont pas manqué de le souligner.
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Le tour d'Europe, bravo! Schengen.