Bocuse d'Or : un podium 100% nordique

Le Danemark a remporté le Bocuse d'Or, devant la Suède et la Norvège. La France se classe au pied du podium.

Les Nordiques, c'est les meilleurs ! Mercredi 26 janvier, la "planète cuisine" a eu le regard pointé vers le Nord. La 13e édition des Bocuse d'Or a en effet sacré trois pays scandinaves : l'or pour le Danemark, l'argent pour la Suède et le bronze pour la Norvège. Du jamais vu dans l'histoire du plus grand concours de cuisine du monde.

Fait encore plus rare - et unique - le candidat danois, Rasmus Kofoed, avait remporté l'argent lors de la précédente édition en 2007 et le bronze deux ans avant. Le chef de 36 ans, propriétaire du Geranium (1 macaron Michelin, à Kovenhavn, Danemark) est donc l'unique candidat du concours a détenir les trois statuettes de 45 cm de haut et de 3 kg. Cette année, il hérite ainsi de celle recouverte d'une feuille d'or de 24 carats.

Derrière lui, à la deuxième place, Tommy Myllymäki, chef suédois du restaurant Den Smalandska Kolonin, à Jonkoping (Suède). Quant à la troisième place, elle revient au Norvégien Gunnar Hvarnes, 34 ans.

Malheureux, le représentant de la France, Jérôme Jaegle, Lyonnais de surcroît puisque chef du restaurant Christian Têtedoie, à L'Antiquaille, fini à la plus mauvaise place, la 4e. Lors des éditions qualificatives continentales, le Bocuse d'Or Europe, le Lyonnais avait fini second derrière Rasmus Kofoed... Le Français repart avec le lot de consolation, à savoir le prix spécial viande.

Un gros écart de points

Ce qui ressortira de ce Bocuse d'Or, 13e du nom, ce sont les scores par points. Le vainqueur danois finit avec 1014 points, contre 987 pour le deuxième et 978 points pour le troisième. A ce niveau-là de la compétition, l'écart est grand. Jérôme Jaegle, quant à lui, ne marque "que" 933 point, à seulement deux petits points de la Finlande, 5e.

Pour comprendre la notation, il faut savoir que les 24 jurés, par tirage au sort, goûtent ou le poisson (12) ou la viande (12). Chacun met une note de 60 points, soit 40 points pour la dégustation et 20 points pour la présentation et l'originalité.

L'Indonésie termine 24e et dernière avec 626 points.

Le Plat poisson du Danois Rasmus Kofoed (509 points sur 720 possibles)

Le plat viande du danois Rasmus Kofoed (505 points sur 740 possibles)

Incident sur la scène

A 18h16, juste avant le compte à rebours du palmarès, une jeune femme débarque sur la scène avec un panneau "Foie gras = organe malade d'un oiseau torturé". Bocuse, à droite, est pris de court. Le service d'ordre - cette année pour le moins costaud et peu souriant - l'emmène en coulisse. Le présentateur Vincent Ferniot aura ce petit mot : "ce qui est triste, c'est que cette jeune femme ne connaîtra pas les plaisirs du foie gras".

Malgré cet incident, l'ambiance était chaude. S'il y a eu moins de bruit que l'édition précédente, les cornes de brume, klaxons et sifflets de 4 000 supporters ont sans problème rivalisé avec les kops des équipes de foot de Ligue 1.

Les Suisses, venus en force, sont repartis avec le Prix spécial Poisson.

Le Japon, dont les supporters sont les plus nombreux et les plus bruyants, a remporté le Prix du Meilleur Commis.

Depuis le tout premier concours des Bocuse d'Or, en 1987, le palmarès est le suivant :

> France, 1er (9 podiums dont 6 or, 2 argent et 1 bronze)

> Norvège, 2e (8 podiums, dont 4 or, 2 argent et 2 bronze)

> Suède, 3e (5 podiums dont 1 or, 4 argent)

> Belgique, 3e ex-aequo (5 podiums dont 3 argent et 2 bronze).

Les commentaires sont fermés

Bocuse d'Or : un podium 100% nordique

Le Danemark a remporté le Bocuse d'Or, devant le Suède et la Norvège. La France se classe au pied du podium.

Les Nordiques, c'est les meilleurs ! Mercredi 26 janvier, la "planète cuisine" a eu le regard pointé vers le Nord. La 13e édition des Bocuse d'Or a en effet sacré trois pays scandinaves : l'or pour le Danemark, l'argent pour la Suède et le bronze pour la Norvège. Du jamais vu dans l'histoire du plus grand concours de cuisine du monde.

Fait encore plus rare - et unique - le candidat danois, Rasmus Kofoed, avait remporté l'argent lors de la précédente édition en 2007 et le bronze deux ans avant. Le chef de 36 ans, propriétaire du Geranium (1 macaron Michelin, à Kovenhavn) est donc l'unique candidat du concours a détenir les trois statuettes de 45 cm de haut et de 3 kg. Cette année, il hérite ainsi de celle recouverte d'une feuille d'or de 24 carats.

Derrière lui, à la deuxième place, Tommy Myllymäki, chef norvégien du restaurant Den Smalandska Kolonin, à Jonkoping (Norvège). Quant à la troisième place, elle revient au Norvégien Gunnar Hvarnes, 34 ans.

Malheureux, le représentant de la France, Jérôme Jaegle, Lyonnais de surcroît puisque chef du restaurant Christian Têtedoie, à L'Antiquaille, fini à la plus mauvaise place, la 4e. Lors des éditions qualificatives continentales, le Bocuse d'Or Europe, le Lyonnais avait fini second derrière Rasmus Kofoed... Le Français repart avec le lot de consolation, à savoir le prix spécial poisson.

Un gros écart de points

Ce qui ressortira de ce Bocuse d'Or, 13e du nom, ce sont les scores par points. Le vainqueur danois finit avec 1014 points, contre 987 pour le deuxième et 978 points pour le troisième. A ce niveau-là de la compétition, l'écart est grand. Jérôme Jaegle, quant à lui, ne marque "que" 933 point, à seulement deux petits points de la Finlande, 5e.

Pour comprendre la notation, il faut savoir que les 24 jurés, par tirage au sort, goûtent ou le poisson (12) ou la viande (12). Chacun met une note de 60 points, soit 40 points pour la dégustation et 20 points pour la présentation et l'originalité.

L'Indonésie termine 24e et dernière avec 626 points.

Depuis le tout premier concours des Bocuse d'Or, en 1987, le palmarès est le suivant :

> France, 1er (9 podiums dont 6 or, 2 argent et 1 bronze)

> Norvège, 2e (8 podiums, dont 4 or, 2 argent et 2 bronze)

> Suède, 3e (5 podiums dont 1 or, 4 argent)

> Belgique, 3e ex-aequo (5 podiums dont 3 argent et 2 bronze).

réseaux sociaux
X Facebook youtube Linkedin Instagram Tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut