Une quinzaine de militants de Génération Identitaire ont tenté de mener une campagne dans le métro lyonnais hier soir, lundi 14 avril. Leur but: dénoncer "l'insécurité dans les transports en commun". Mais ils ont rapidement été stoppés par la police.
"On réclame plus de moyens humains." Damien Rieu, porte-parole de Génération Identitaire (alias Rebeyne), ne se démonte pas. "Génération Anti-racailles", la campagne pour plus de sécurité dans les transports menée hier soir, a pourtant rapidement été stoppée. Partis du Vieux Lyon (Lyon 5e), les identitaires se sont d'abord retrouvés face aux protestations des militants d'extrême-gauche, à la station Guillotière- Gabriel Péri (Lyon 7e). La présence des forces de l'ordre et des agents de Keolis mobilisés pour l'occasion a permis d'éviter les échauffourées. Mais à l'arrêt Saxe-Gambetta, un large déploiement de policiers les attend, et les incite à descendre de la rame. A l'issue d'un contrôle d'identité sans heurt, tous sont raccompagnés jusqu'à Perrache sous escorte policière.
"Lors de notre première tournée, on a passé 2 heures sans voir un agent" souligne Damien Rieu, contacté par Lyon Capitale. Une première opération de ce type avait en effet eu lieu entre les deux tours des dernières élections municipales. Pour les militants, le but était alors de sensibiliser les candidats à la question de la sécurité dans les transports, lieux "très fréquentés par la jeunesse". Cette fois-ci, l'information avait circulé, d'où l'important dispositif de sécurité dans le métro lyonnais. Ce qui n'empêche pas Damien Rieu d'envisager une nouvelle opération. "On va peut-être attendre un peu, mais à la prochaine agression, on le refera."