Grève de juin : "de la surenchère" selon la CGT

S'ajoutant à la grève des écoles primaires et maternelles lyonnaises prévue pour septembre, un préavis a été déposé pour le mois de juin par l'intersyndicale CFTC - UNSA et Sud. Richard Delauzun, secrétaire général de la CGT à la Ville de Lyon parle d’une "tentative électoraliste". Explications.

La CGT est dépitée. Selon Richard Delauzun, secrétaire général de la CGT à la Ville de Lyon, le préavis de grève déposé pour le mois de juin, n'est qu'"une surenchère des autres syndicats" (CFTC - UNSA et Sud - ndlr). Il s'agit, selon lui, une tentative électoraliste afin d'essayer de faire des voix. Plutôt que de se ranger derrière la CGT - qui a, elle aussi, déposé un préavis de grève mais pour en septembre -les autres syndicats ont ainsi choisi de faire cavalier seul. "Le problème c'est que les parents sont épuisés et les syndicats sont alors vus comme des casse-pieds", dénonce le secrétaire général.

Mais sur le fond du mouvement, l’homme pointe également du doigt la responsabilité politique du maire et le manque de chiffres sur les effectifs. "On attend 1.000 à 1.500 enfants en plus à la rentrée, or toute l'organisation est à revoir" et de ce fait "on va droit dans le mur", s'indigne Richard Delauzun. Le taux d'absentéisme ne cesse d'augmenter, les vacataires ne suffisent pas, la situation semble catastrophique selon la CGT.

La volonté de la CGT "bloquée" par la ville

Une visite de selfs à Villeurbanne à laquelle la CGT avait participé avait permis d'entrevoir des solutions. "Sur quelques détails on pouvait améliorer les conditions de travail" affirme le secrétaire général. Or, selon lui, la ville de Lyon n'a pas joué le jeu. Ainsi la CGT exprime sa volonté de régler une situation difficile dont le mouvement est freiné par une absence d'effort du côté de la ville. "Ce qui est sûr c'est que nous, on lâchera rien !", promet Richard Delauzun.

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