périph bouché à Lyon
© C. Monteagudo

Grève des routiers : le marché de gros de Corbas bloqué

Le marché de gros de Corbas est bloqué ce lundi matin suite à une grève des routiers. Le périphérique et les principaux de axes de circulation lyonnais sont saturés.

Périphérique de Lyon, lundi 19 janvier © C. Monteagudo

© C. Monteagudo

Suite au mouvement de grève national des routiers, le marché de gros de Lyon-Corbas est totalement inaccessible ce lundi matin. Près de 200 conducteurs et leurs camions bloquent les entrées et les sorties de cette immense plateforme logistique du sud de Lyon, qui est un peu le “frigo de la région”. Le blocage devrait se prolonger jusqu'à mardi matin.

Certains grévistes envisageaient, ce lundi, d'étendre le blocage à d'autres plateformes logistiques ou industrielles, comme les grandes entreprises pétrochimiques du sud de l'agglomération.

Du côté des routes, on ne relève pas pour l'instant de barrage filtrant dans la région de Lyon, comme c'est le cas ailleurs. Mais les syndicats CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, à l'origine du mouvement de grève, précisent qu'il ne s'agit pas de bloquer les automobilistes mais d'empêcher le passage des autres camions. "On veut bloquer l'économie, pas les particuliers", déclare Patrice Clos, secrétaire général de la fédération FO-UNCP.

bouchons autour de Lyon à 9h le 19 janvier ()

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720 km de bouchons en France

Pourtant, depuis ce matin, on recense plusieurs kilomètres de bouchons dans l'agglomération lyonnaise. Le périphérique était rapidement saturé au sud, dès 7h30 ce matin. Désormais, c'est tout le périphérique qui est bouché. En France, il y avait 720 km de bouchon à 9h.

Ce mouvement de grève est lancé alors que les syndicats de transporteurs entrent dans une semaine de négociations salariales. Ils souhaitent une revalorisation de leur salaire à hauteur de 100 euros par mois, grâce à un taux horaire minimum de 10 euros (contre 9,61 actuellement). Ils réclament aussi le paiement d'un 13e mois et des négociations au sujet de la mutuelle. Selon Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports, "le secteur est en train de se smicardiser".

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