C’est une bougie qui serait à l’origine du drame de cette nuit. Dans l’incendie, un enfant de 12 ans, une mère de 5 enfants et une femme ont perdu la vie. Le drame s'est produit dans l’ex-usine Leroy-Sommer désaffectée, occupée par 150 Roms.
Il était 00h17 ce lundi matin, lorsqu'un incendie s'est déclaré dans l’ex-usine Leroy-Sommer située à l'angle des rues Audibert et Lavirotte dans le 8e arrondissement de Lyon. L'édifice de deux étages et de 150 m² au sol s'est entièrement embrasé. Il était occupé par 150 Roms.
L'expulsion était "imminente"
D’après Jean-Philippe du MRAP, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, le bilan définitif de l’incendie de cette nuit dans le 8e arrondissement, serait de trois personnes décédées. Un adolescent de 12 ans, une maman de cinq enfants et une femme d’une trentaine d’années auraient perdu la vie dans le drame. La préfecture confirme dans un communiqué le décès du garçon.
Selon des témoignages de Roms, ce serait une bougie allumée pendant la nuit qui serait à l’origine de l’incendie. Jean-Philippe, du MRAP, a expliqué que l’électricité aurait été coupée peu de temps auparavant puisqu’une expulsion aurait été envisagée pour le 15 mai. La préfecture confirme que l'expulsion était "imminente". Ces Roms squattaient cet immeuble depuis l’été 2012. Le nombre d'occupants de l'ex-usine a varié ces derniers mois jusqu’à 300 personnes, précise la préfecture dans un communiqué envoyé ce lundi matin.
70 pompiers sont intervenus sur place au cours de la nuit, sans pouvoir entrer dans le bâtiment car les risques d’effondrement étaient trop élevés. Les soldats du feu ont rapidement maîtrisé l'incendie au moyen de 6 lances à eau, dont 2 sur échelle. Les survivants ont été relogés dans le gymnase du collège Victor Grignard, avenue Paul Santy.
Article mis à jour à 11h30.
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Camp jusqu'à 300 Roms aux conditions hygiéniques scandaleuses et en plus en face d'une école maternelle et primaire ! Feux sauvages réguliers, bouches à incendies régulièrement ouvertes, toilettes publiques constamment occupées, mendicité quotidienne, déchets non ramassés... A priori quartier urbain et Roms ne font pas bon ménage. Le problème c'est que les Roms ne sont pas intéressés par des terrains en pleine campagne. Le débat reste donc entièrement ouvert...