La direction du quotidien 20 minutes a provoqué la colère de sa rédaction en annonçant un plan de sauvegarde de l'emploi qui amènerait à la suppression d'une vingtaine de CDD. Les premiers touchés seraient les journalistes des rédactions locales, et notamment les postes récemment ouverts pour les pages culturelles. " On nous demanderait également de monter nos propres articles, s'insurge un journaliste, cette fusion rédaction et édition serait ingérable pour nous. " Les six rédactions locales (celle de Lyon compte quatre permanents et quelques pigistes) ont voté la reconduction de la grève à l'unanimité. A Paris, où la rédaction en chef ne s'est, elle, pas mise en grève, le vote n'aurait pas pu avoir lieu sous la pression des actionnaires, " furieux ". Ces derniers espèrent encore que le journal pourra paraître demain. A cette heure, le bras de fer n'est pas achevé.
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