La journaliste de l’hebdomadaire culturel Le Petit Bulletin est sortie indignée du bar La Première Plantation, dont l’un des créateurs lui a déclaré chercher “à retranscrire l’esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l’on savait recevoir”.
D'abord séduite par les cocktails et la décoration du bar La Première Plantation dans le 6e arrondissement de Lyon, la journaliste du Petit Bulletin raconte avoir été surprise par les "propos douteux" de l'un des patrons. Ce dernier lui explique que le nom du bar est une référence aux plantations de canne à sucre qui servent à faire du rhum. La référence serait également spécifique aux colonies françaises. "Je cherche à retranscrire l’esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l’on savait recevoir", lui aurait-il dit tout de go. Indignée, elle cherche à en savoir plus et sera servie. "Ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante", ajoute-t-il. Interrogé ensuite à propos de l'esclavage, il aurait précisé que quelques photos ont été mises "dans les toilettes". Alors que le bar est ouvert depuis la fin du mois d'août, il n'a pas fallu longtemps pour que ces propos fassent largement réagir sur les réseaux sociaux et ne déclenchent le lancement d'une pétition en ligne.
Que penser? Après voir lu l'article initial, le droit de réponse ainsi que la mise au point du petit bulletin suite à un retour sur site, il apparait qu'une maladresse de langage mélangée à de l'inculture manifeste, fassent émerger cette situation. Malheureusement on ne peut se cacher derrière son ignorance pour se faire pardonner. Avis aux propriétaires : Pourquoi ne pas rebondir sur cette triste sortie pour faire connaitre cette époque peu glorieuse du colonialisme, ou sous couvert 'd'éduquer des êtres inférieurs', des peuples ont été privés de leurs cultures, de leurs terres et de leurs libertés?