Comme l’annonçait Lyon Capitale en octobre dernier, le magasin Primark va s’installer à Lyon, à la place de Boulanger, sur 5 500 m² aux 2e et 3e étages du Cours Oxygène, à la Part-Dieu.
Ça y est, c'est officiel. Comme l'annonçait Lyon Capitale le 3 octobre dernier, la chaîne de magasins Primark va s'installer à Lyon, dans le centre commercial de la Part-Dieu. Plus précisément, son magasin taille XXL va ouvrir en lieu et place de l'enseigne Boulanger, aux 2e et 3e étages du Cours Oxygène, sur 5 500 m2.
En septembre dernier, la marque irlandaise de prêt-à-porter à petit prix confirmait déjà son intention de s'installer à Lyon, dans le cadre de son développement en France. Mais difficile pour elle de trouver chaussure à son pied en matière de locaux. "Les possibilités d'implantation sont particulièrement réduites sur Lyon pour Primark. La marque a basé sa stratégie de vente sur des magasins de grande surface, entre 5 000 et 7 000 m2", expliquait un expert de l'immobilier commercial à Lyon Capitale, il y a quelques semaines de cela.
Primark augmente de 10 % la fréquentation des centres commerciaux
Implantée depuis seulement 9 mois en France, Primark inquiète déjà la concurrence. L'enseigne à petits prix, qui ne compte pour l'heure que 5 magasins dans l'Hexagone, réalise plus de ventes en volume que La Redoute. Un tour de force pour le groupe, qui ne dispose pas de site de vente en ligne et ne dépense pas un seul centime en publicité.
L'arme de séduction de Primark réside dans les prix que la marque pratique : jeans à 11 euros, T-shirt délavé à 8 euros, dessous à 2 euros... Des tarifs en moyenne inférieurs de 50 % à ceux de son concurrent suédois H&M. La marque fait donc un carton chez les jeunes. Primark se révèle même comme un véritable aimant. Sa présence dans un centre commercial en augmente la fréquentation en moyenne de 10 %.
Marque décriée
Si le groupe irlandais, déjà n°1 en Angleterre et en Espagne, se fait de plus en plus présent sur le marché (la chaîne a intégré le top 25 des enseignes qui vendent le plus d'articles), il a aussi à cœur de redorer son blason.
En effet, la marque avait été épinglée pour avoir sous-traité à des usines indiennes employant des enfants. Elle tente depuis de se racheter, à grand renfort de campagnes en faveur de la défense des conditions de travail dans les usines qu'elle fait travailler. Primark a notamment versé plus de 12 millions de dollars en aides et compensations en faveur des victimes de l'effondrement d'une usine où étaient en partie produits des textiles pour Primark, en Inde. Le drame avait fait plus d'un millier de victimes.
Ce n'est pas d'un énième magasin de fringues dont nous avons besoin à la Part-Dieu.Où sont les magasins de mobiliers (But, Fly ou autre) ils avaient la place là...N'importe quoi, de moins en moins intéressant de vivre à Part-Dieu, il faut courir à Saint-Priest pour trouver son bonheur... youpi!
d'accord avec le lecteur précédent. De la fringue à bas coût… on se demande comment sont payés les ouvriers à ces tarifs-là…
En résonance avec cette annonce : . http://www.lesinrocks.com/2015/01/21/actualite/sweatshop-le-docu-qui-envoie-des-blogueurs-mode-dans-une-usine-de-textile-cambodgienne-11548946/ . Il n'y a rien de bien nouveau. Pour donner à l'un, il faut prendre à l'autre. Monde monétaire sans aucune issue équitable et en guerre permanente.
Toujours des commentaires négatifs. Moi qui suis demandeur d'emploi, je me dis que c'est une opportunité...
@hemax : . Le chiffre d'affaire de la nouvelle enseigne va forcément se faire au dépend d'autres magasins qui ne pourront plus payer leurs employés et qui fermeront, créant du chômage. Les emplois qu'on gagne d'un côté, on les perd de l'autre. Vous comprenez la réalité de ce monde ?
Ce n'est pas avec ce type d'enseigne que l'on va relever le niveau. Les centres-villes se dégradent petit à petit à cause de ces marques bas de gamme et à terme leurs rues et/ou centres commerciaux seront désertés... (exemple St ETIENNE) ras le bol du lowcost !
La Part Dieu s'enfonce....