Lyon, architecture vivante ?

Dans les prochaines années, Lyon va changer. Le Confluent va sortir de terre et la Part-Dieu verra se profiler une deuxième tour qui va modifier la silhouette générale de la ville. Mais Lyon se projette-t-elle réellement dans le XXIe siècle ?

Il n’est pas uniquement question d’audace ou de “geste” architectural, mais d’engager l’architecture de la ville dans un futur placé sous les auspices de l’écologie et du développement durable. Et une partie de la réponse se trouve dans la révolution numérique qui va bouleverser l’architecture en en faisant un organisme vivant qui interagit avec son environnement pour le préserver.

Nous sommes loin de la simple norme de Haute Qualité Environnementale (HQE). En France, ils sont relativement peu nombreux à s’intéresser à cette architecture intelligente, modélisée non seulement par l’informatique mais également par les biotechnologies et la génétique. Citons François Roche avec son projet de musée d’art contemporain à Bangkok censé purifier l’air autour de l’édifice.

Un grillage électrostatique attire la pollution de la ville aboutissant à la disparition du bâtiment sous les couches de déchets atmosphériques. Ou Jacques Ferrier avec son projet de tour écologique, l’hypergreen, surmontée d’éoliennes ce qui en fait un bâtiment producteur d’énergie.

à côté, la tour Oxygène paraît bien pâle. Ce type de projets est quasi inexistant à Lyon. À la notable exception du pavillon flottant du Suisse Philippe Rahm sur les docks de Saône. Les contraintes écologiques y dictent la forme du bâtiment qui s’adapte à l’horloge biologique de notre corps.

Au final, on aboutit à “une architecture de saison, qui s’habille et se déshabille en fonction des températures, qui s’effeuille, de couche en couche, de l’hiver à l’été”. En guise de réponse, on nous ramènera à la raison et aux réalités économiques. Et on acquiescera ! D’ailleurs, Lyon Capitale vous propose un tour d’horizon de ces projets très raisonnables…

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