A 4 jours de la rentrée des classes, il était moins une ! Les syndicats des personnels des cantines lyonnaises ont trouvé ce jeudi 29 août un accord avec leur administration. Le préavis de grève pour la semaine du 2 septembre est levé, après 2 mois de négociations. En retour, la Ville de Lyon s'engage notamment à créer 24 postes, dont 9 de titulaires.
Suite à la reprise des négociations, 8 jours auront été nécessaires pour déboucher sur un accord entre la Ville de Lyon et les deux intersyndicales, CGT-CFDT et CFTC-Unsa-Sud. "Le déblocage des moyens que nous attendions est arrivé, parce que la Ville a fait son auto-critique et compris qu'il fallait arrêter la casse sociale", se satisfait le secrétaire général de la CGT Ville de Lyon, Richard Delauzun.
A la clé de la dizaine de réunions organisées pour s'éviter une rentrée hors-service : un total de 24 postes d'agents d'encadrement, de ménage ou de gestion seront créés d'ici décembre, sur les 50 réclamés unilatéralement par les syndicats. Des postes de remplacement ou de renforcement des services de restauration scolaire. Dans le détail, ils représenteront 15 contrats en CDD pour les arrêts-maladie longue durée, et 9 en CDI pour les autres situations à pallier dans les restaurants scolaires.
Les municipales, garantie qualité-prix ?
Autre effort noté par les syndicats : en cas de nouveaux problèmes de service, 9 autres agents pourront être recrutés, si besoin était, au premier trimestre 2014. Les 40 agents en équivalent temps-plein embauchés depuis 2010, quant à eux, seront tous maintenus dans leurs fonctions. En outre, la Ville de Lyon s'engage à "plus de transparence" dans sa propre gestion et à débloquer une enveloppe afin d'assurer une couverture maladie à 100% à ses agents.
Pour s'éviter une nouvelle crise, des tableaux de bord ont été établis par la municipalité pour définir un calendrier de réunions de travail hebdomadaires avec les partenaires sociaux. L'enjeu : évaluer la situation au fil du temps pour "ne plus avoir aucune mauvaise surprise d'une semaine sur l'autre en raison du statut précaire des agents, selon Richard Delauzun. Mais en la matière, nous le savons bien : les municipales qui approchent sont notre garantie que le travail continuera d'être fait et bien fait..."