Entre 18.000 et 45.000 personnes ont rejoint la place Bellecour mardi 20 octobre où les jeunes ont affronté les CRS. Six véhicules ont été incendiés et 21 autres retournés. Neuf magasins de la Presqu'Ile ont été pillés. 74 personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre. Récit de la journée.
19h50 - "Des comportements proches de la guérilla urbaine"
Suite aux nombreux affrontements de mardi à Lyon, le préfet du Rhône Jacques Gérault a réagi très vivement : "Pour la première fois, nous avons eu à faire à des exactions de près de 1300 casseurs. 21 véhicules ont été retournés, 8 commerces dégradés, 9 pillés. 170 personnes ont été interpellées depuis jeudi dernier dont 74 aujourd'hui (dont un tiers connues des services de police)". Le préfet a ajouté : "Ce sont des voyous qui viennent de banlieue et qui profitent pour vandaliser".
Alors que 500 policiers étaient mobilisés mardi, "quatre unités supplémentaires de force mobile seront déployées mercredi, soit entre 700 à 800 forces de l'ordre". Jacques Gérault lance un appel aux parents "pour que les jeunes ne se laissent pas embrigader par un mouvement où ils seraient manipulés".
Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique évoque "un échelon supplémentaire de franchi". "Nous avons eu à faire à des comportements proches de la guérilla urbaine. Les dégradations des rues étaient systématiques. Il était nécessaire d'utiliser le GIPN", a t-il ajouté.
19h00 - 75 interpellations mardi à Lyon
Les affrontements entre forces de l'ordre et casseurs à Lyon ont abouti à 75 interpellations mardi, notamment en centre-ville.
18h40 - Retour au calme à Lyon
Après une journée de turbulences, le centre-ville de Lyon est à nouveau calme. Les derniers manifestants se sont petit à petit dispersés dans les rues adjacentes de la place Bellecour.
18h20 - Gérin condamne "des actes criminels"
Dans une déclaration de presse, le député communiste du Rhône André Gerin condamne fermement "les actes criminels" commis à Lyon pendant toute la journée de mardi. L'ancien maire de Vénissieux explique que :
"Des casseurs, des voyous, des bandes, organisent des actes criminels. Ils détruisent, brûlent sans raison pour discréditer, pourrir et casser la popularité des manifestations pacifiques. Ils veulent contribuer à retourner l’opinion. C’est "bingo" pour le gouvernement.
17h40 - Les boutiques détériorées
Nos équipes dépêchées sur place ont parcouru les rues de la République et Victor-Hugo. Six boutiques ont été particulièrement victimes de dégradations : leurs vitrines sont complètement saccagées. Il s'agit de Micromania (jeux vidéos), Franco Arno (chaussures), Sellerie Victor Hugo (cuir), Collector Shoes (chaussures) et les bijouteries Sindyor et Gudule. L'une d'elles a été complètement pillée : Collector Shoes qui vend des baskets tendance. Rue Victor-Hugo, sept autres boutiques déplorent une dégradation de leur vitrine. Par comparaison, la rue de la République semble un peu plus épargnée. Brioche Dorée a toutefois subi des actes de malveillance. Les kiosques de la place Bellecour ont quant à eux été saccagés.
16h45 : Bellecour toujours agitée
Une centaine de manifestants d'extrême-gauche continue son "sit-in" place Bellecour, malgré les jets de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre. Aux cris de "révolution, révolution", les fauteurs de trouble, une grande majorité de jeunes, font de la résistance.
16h35 : "Je suis scandalisé par l’attitude des forces de l’ordre qui n’ont pas réagi"
Nous avons fait réagir les élus lyonnais. Denis Broliquier, maire du 2e arrondissement, était sur le terrain, à la rencontre des commerçants. “Je suis scandalisé par le déferlement de violence que j’ai vu et par la casse à laquelle se sont livrées quelques centaines de personnes. Je suis aussi scandalisé par l’attitude des forces de l’ordre qui n’ont pas réagi en arrêtant les casseurs. Ils ont des consignes pour contrôler la situation mais pas pour les arrêter. Des responsables des forces de l’ordre m’ont dit : "on a des consignes pour ne rien faire”. Dans le 2è arrondissement, plus de 40 magasins ont été cassés. Les commerçants sont traumatisés. Ils ont vu des hordes de casseurs débarquer et il y a eu deux arrestations. Le fait de vouloir calmer le jeu n’est pas une bonne chose. Dans une situation de crise, on doit respecter le droit”. A suivre dans la soirée, un article sur les réactions politiques à cette journée.
16h25 : Charge des CRS et fuite vers Carnot
Les incidents continuent à Bellecour. Les CRS ont procédé à une nouvelle tentative de dispersion des derniers casseurs. Une centaine de jeunes est partie en courant à travers la rue Victor Hugo en direction de la Place Carnot. L'intimidation entre forces de l'ordre et manifestants continue. Notre journaliste dépêché sur place relate quelques projections "un peu gratuites" de bombes lacrymogènes. Le calme aura été de courte durée.
16h20 : Retour sur la place Bellecour
Les manifestants sont à présent assis autour de la statue de Louis XIV. A l'autre bout de la place, un camion du GIPN. L'hélicoptère survole la place. La situation est plutôt calme, chaque camp s'observant.
16h15 : 56 interpellations, 6 véhicules brûlés
La préfecture fait le point de la situation à 16h. Les forces de l'ordre ont interpellé 56 personnes, "pour la plupart des mineurs (lycéens et collégiens)", selon un communiqué. Quatre policiers et un manifestant ont été légèrement blessés. Par ailleurs, la préfecture dresse un bilan des dégâts. Six véhicules ont été incendiés et une trentaine d'autres ont été renversés. De plus cinq à six magasins ont été pillés, tous en Presqu'Ile. "Ces exactions sont le fait de petits groupes de casseurs très mobiles agissant indépendamment de la journée nationale d'actions ".
15h15 : les casseurs dispersés
Les forces de l'ordre poursuivent leur stratégie de dispersion des manifestants. Un camion du GIPN a été aperçu par l'un de nos journalistes. Une Fiat 500 a été retournée près des Cordeliers. Un hélicoptère des forces de l'ordre survole depuis maintenant plus de deux heures la Presqu'Ile. Un contingent impressionnant de CRS est déployé dans le 2e arrondissement lyonnais depuis le milieu de la matinée.
15h10 : Collomb condamne et appelle au calme
Par l'intermédiaire de son profil Facebook , le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb appelle au calme. La ville de Lyon subit depuis ce mardi matin de violents affrontements entre forces de l'ordre et lycéens, notamment autour de la place Bellecour. "La situation se dégrade. Un peu partout des incidents se produisent. Je condamne ces débordements et en appelle au calme ", lance le maire. En voyage en Asie, il devrait regagner Lyon ce mercredi.
14h45 : Courses poursuites dans les rues de Lyon
Les CRS ont tenté de disperser les jeunes. La course poursuite a débuté dans les rues du centre-ville, notamment en direction des Cordeliers. Les forces de l'ordre bloquent désormais l'entrée de la rue de la République, à proximité du cinéma Pathé. Plusieurs vitrines ont été brisées alors que les autres commerces ont baissé les rideaux. Les plus irréductibles des casseurs ont été arrêtés par les policiers.
14h15 : Un hélicoptère place Bellecour
Depuis plus de vingt minutes, un hélicoptère surplombe la célèbre place lyonnaise où entre 300 et 400 étudiants tentent d'organiser un sit-in. Alors que la plupart des salariés et des syndicats sont rentrés chez eux, des jeunes sont toujours aux prises avec les forces de l'ordre. La situation est encore loin d'être calme.
13h30 : Pillages rue Victor Hugo
Des vitrines sont fracassées et des commerces pillés rue Victor Hugo, entre Bellecour et Ampère. Micromania, France Arno en ont fait les frais, tandis que des casseurs ont essayé de piller la Brioche Dorée, rue de la République. Des policiers en civil interpellent des jeunes. Quant aux syndicalistes et salariés, ils tentent vainement de raisonner les lycéens en colère, sans succès. Notre journaliste a croisé des confrères travaillant pour des médias anglo-saxons.
13h25 : Meirieu demande aux manifestants de s'interposer entre jeunes et policiers
Le vice-président du Conseil régional a pris le micro de la CGT. Il a demandé aux manifestants de ne pas céder "aux provocations qui viennent de partout". Il a exhorté les syndicalistes de s'interposer entre les lycéens et les forces de l'ordre. "Certes, il y a des jets de pierres, mais en répondant par des lacrymogènes, les CRS excitent tout le monde. C'est de la provocation", affirme Anthony, délégué CGT.
13h00 : Philippe Meirieu au milieu des hostilités
L'affrontement entre CRS et lycéens continue place Antonin Poncet où gaz lacrymogènes et projectiles sont échangés. Scène cocasse, Philippe Meirieu, vice-président du Conseil Régional tente de s'interposer entre les forces de l'ordre et les manifestants. Les lycéens sont dispersés dans toutes les rues adjacentes, au sud de la place Bellecour. Il y a un peu moins de casse depuis une demi-heure.
12h55 : 18.000 manifestants selon la police
La police comptabilise 18.000 manifestants dont 4000 jeunes (lycéens et étudiants). Parmi eux, des salariés de la chimie très représentés, dont ceux de l'usine Arkema Pierre-Bénite. Le speaker de la CGT appelle les gens à ne pas "répondre aux provocations" policières.
12h20 : 13 interpellations à la mi-journée
La préfecture annonce à la mi-journée 13 interpellations de présumés casseurs. Les kiosques situés place Bellecour ont été saccagés, alors que le cortège officiel arrive place Bellecour. La place a été vidée par les forces de l'ordre avant l'arrivée des manifestants. Du coup, les jeunes se replient au sud de la place et se dispersent.
12h15 - 45 000 manifestants aujourd'hui
Participation forte à Lyon. Selon les syndicats, plus de 45.000 personnes manifestent mardi en fin de matinée à Lyon contre la réforme des retraites. Une participation équivalente à celle de mardi dernier. Le secrétaire départemental de la SNES FSU, Stéphane Gomez nous a confié que : "la mobilisation était très forte. Le gouvernement doit enfin ouvrir les discussions qu'il n'a jamais ouvertes".
12h10 - La rue Victor-Hugo, victime de la rage lycéenne
La manifestation syndicale se rapproche de la place Bellecour. Il semble que les jeunes se dirigent à présent vers Perrache. La rue Victor-Hugo subit des dégradations. Plus d'une dizaine de vitrines de commerces ont été vandalisées. Certains commerçants, plus prévoyants, ont baissé leur rideau à temps.
12h00 - Bellecour en état de siège
La situation évolue peu place Bellecour. Les CRS tentent de disperser les manifestants, en vain. L'échange gaz lacrymogènes - projectiles continue. Une jeune lycéenne, victime d'un malaise, a été évacuée sur la place. Un journaliste a reçu un projectile et a été blessé.
11h45 - La manifestation contre la réforme des retraites est bien partie
La manifestation contre la réforme des retraites est bien partie, malgré quelques incertitudes. La tête du cortège est arrivée place Gabriel Péri. Les manifestants pourront-ils rejoindre la place Bellecour où des affrontements ont cours ? Les forces de l'ordre semblent bloquer l'accès à la rue de la Barre.
11h32 - Affrontements place Bellecour
Situation tendue place Bellecour. Des feux de poubelles ont été lancés. Les CRS répliquent avec des gaz lacrymogènes, aspergés en quantité importante. Près de 1000 jeunes - essentiellement des lycéens - affrontent actuellement les forces de l'ordre. Des vitrines de magasins ont été brisées rue de la République. Un véhicule est renversé devant la boutique Foot Locker. Les forces de l'ordre essaient de retenir les manifestants place Bellecour, bloquant l'accès de la rue de la République, rue du président Herriot et rue de la Barre.
11h15 - Quatre autos renversées cours Gambetta
Les incidents se sont multipliés ce matin. Vers la Manufacture des Tabacs, des dégradations ont été constatées. Le long de l'avenue Gambetta, quatre autos ont été renversées. Nombre d'autres ont subi des dégradations, comme des pare-brises éclatés.
11h05 - Trois voitures retournées place de la Bourse, une en flamme
Les pompiers interviennent place de la Bourse. Trois véhicules ont été retournés et l'un d'eux est en flamme. Les forces de l'ordre reçoivent des jets de pierre.
11h - Une fourgonnette renversée rue de la République
Casseurs et lycéens n'ont pas souhaité rejoindre le cortège de la manifestation officielle contre les retraites qui part de la place Ambroise Courtois. Ils se sont rejoints comme hier aux abords des Terreaux. Une fourgonnette a été renversée rue de la République, au niveau de la rue de l'Arbre Sec. Des poubelles sont incendiées. Les forces de l'ordre, présentes sur place, ont reçu l'ordre d'agir avec retenue.
Lire également : Casseurs ? guerilla urbaine ? Des paroles pour tenter de comprendre
'Je leur demande d'ailleurs de descendre dans la rue.' Ségolène Royal lance un nouveau courant interne, le PS à cagoule.
Quelle irresponsabilité ! Les muezzins du PS se retrouvent débordés. Les municipalités PS face à leurs propres contradictions.
Jérome a force de t'en prendre à la Ségolène tu vas te bruler les ailes .Tapes un peu sur ton sarko cela changera.
Note à la Rédaction. Ça ne sert plus à rien de faire de la provoc, le petit monde de Collomb ne répond plus... Je vais disparaitre qq jours pour qu'ils reviennent. A bientôt 🙂
Qui a le monopole de la violence légitime dans ce pays?La police, l'Etat, garant de l'Etat de droit? Ou bien la racaille qui pille, qui est exceptionnellement arrêtée et systématiquement relâchée?Comment ne pas être écoeuré par la vision d'une place Bellecour aux mains de voyous?Quant au lien entre délinquance et immigration (ou plus précisemment entre délinquance et absence totale d'assimilation), les images parlent malheureusement une fois encore d'elles-mêmes.
Et nos fins magistrats lyonnais qui ferment les stations de la presqu'ile en laissant ouvertes celles de Vénissieux et autres quartiers dont proviennent la majorité des casseurs. Ah les fins limiers !
Oui, enfin ne paniquons pas non plus, hein. Le centre-ville n'est pas à feu et à sang non plus, et, comme l'article le pointe par moments, l'attitude des forces de l'ordre est assez surprenante.Et relativisons aussi les amalgames - il y a des manifestants, radicalisés, mais pas de hordes de casseurs non plus
Les syndicats et les PS savent parfaitement que cette réforme est inévitable. Jospin aurait d'ailleurs dû la faire entre 97 et 2002 quand il était au pouvoir. Il a préféré faire l'autruche. Aujourd'hui, alors que les déficits menacent la CNAV d'implosion, les syndicats (qui pourtant gèrent la retraite paritaire) et le PS (qui pourtant participe au Conseil d'Orientation des Retraites) font preuve de la plus totale irresponsabilité et même, d'un grave cynisme. Décidément, jusqu'où mène l'antisarkozisme ? J'ai vu la manif aujourd'hui : comme chaque fois, des bandes de racailles venues des banlieues s'abattent sur le centre ville pour casser, piller, brutaliser ... Et s'il y a un mort, la gauche viendra encore dire que c'est la faute à Sarko. Quant aux vrais lycéens, il feraient mieux de retourner en classe et de revoir les basiques de l'arithmétique. Aujourd'hui, il y a 2,5 actifs pour 1 retraité. Dans 12 ans, ce sera 1,1 actifs pour 1 retraité. En clair, dans 12 ans, chacun de nos lycéens manifestants devra assumer à lui tout tout seul l'entretien d'un retraité. Donc, cette réforme est dans l'intérêt des lycéens et ils sont incapables de la comprendre ... A se demander si la France a encore un avenir avec le niveau d'imbécilité où sont tombés tant de ses habitants.
@florent : l'article parlent bien de hordes qui s'engouffrèrent dans les magasins pour piller les marchandises. Alors ? Sur Rue89, certains défendent l'idée que le gouvernement attendraient maintenant un pourrissement du mouvement, c'est à dire que les citoyens s'opposeraient aux scènes de violence. Si le gouvernement se comportait comme il se doit, peut être que cela ne serait pas nécessaire. La lâcheté est une constante en politique, semble-t-il. Un peu d'action, messieurs ! Bonaparte s'est distingué en calmant les émeutiers à Paris avec ses canons. Ce qu'il devint en France, ensuite, devrait en inspirer certains.
je voudrai spécifier une chose : ce matin vers 11h à la hauteur du métro saxe, un groupe de crs a provoqué un groupe de jeunes qui manifestaient pacifiquement (aucune insulte, ni chant à l'encontre des crs, ni acte malveillant) de la manière suivante : en brandissant leurs flashball au dessus de leurs tête. C'est déplorable. Excités, ces mêmes personnes ont peut être ensuite riposté sur la place bellecour. Aussi sur cette place, vers 13h30, les crs n'hésitaient pas à se servir de leurs bombes lacrymo, et de pierres à l'encontre des manifestants (casseurs ou pas, la pierre ne choisit pas). Beaucoup de casse bien sûr, venant des manifestants, bien sûr, mais n'oublions pas qu'aujourd'hui la police avait pour ordre de ne pas utiliser bombes lacrymo/flash balls. Elle a bien bravé cet interdit en se comportant de manière aussi stupide que les casseurs.
j'y étais et je peux vous dire que ce n'étais pas des lycéens qui ont cassé et pillé, mais des jeunes de banlieue, et même vers les 16h je les ai vu descendre la rue de la république avec des Audi décapotable en faisant 'les cacous' Pouvez-vous me dire comment sont-ils rentrés dans la presqu'ile avec leurs voitures alors que tout était barré. Je pense qu'il y a connivence avec les autorités pour que ces jeunes de banlieue foutent le 'bordel' afin de discréditer les manifestants, les syndicalistes, et les manifestants lambdas. Qui sait on les a peut-être rémunéré pour faire cela, afin que le gouvernement puisse dire 'je vais remettre de l'ordre, je suis là et les syndicalistes et les jeunes sont des voyous'. Pour manipuler la population Sarkozy est très fort !!! HONTE À LYON CAPITALE QUI DIT QUE C'EST DES LYCÉENS QUI ONT CASSÉS ET PILLÉS. CE JOURNAL EST À LA SOLDE DU POUVOIR !
@valois : j'ai remonté la rue de la république vers 15h (j'avais pas le choix le camion blindé du GIPN avançait...), je n'ai pas vu des hordes de casseurs. Des jeunes bien chauds, oui, mais bon, c'était pas Beyrouth non plus...
Honteux ! Mais qu'attend le préfet pour lancer la charge de CRS ! Le GIPN était sur place, pourquoi un tel déploiement de forces si c'est pour regarder les casseurs s'en prendre aux pauvres commerçants de la rue Victor Hugo.
Des 'lycéens' lyonnais ayant choisi optiopn 'informatique' au bac : http://www.youtube.com/watch?v=hdeH8xeNL7U&feature=player_embedded
Des 'lycéens' lyonnais ayant choisi option 'sport : saut de voitures' au bac : http://www.youtube.com/watch?v=VXE-ft4HUwo&feature=player_embedded
Des 'lycéens' ayant choisi option sport 2 'haltérophilie urbaine' au bac :http://www.youtube.com/watch?v=b2j2rc9n2Is&feature=player_embedded
@florent : pourquoi ne pas devenir reporter de crise ? Apparemment les victimes ne savent pas très bien ce qu'elles ont vu. Il va falloir leur expliquer. ^^
@florent : http://www.youtube.com/watch?v=hdeH8xeNL7U&feature=player_embedded C'est cela que nous nommé 'quelques jeunes bien chaud' ? 😉
Suivi de la journée lyonnaise en photo et video cotés manifestanthttp://rebellyon.info/Suivi-quotidien-du-mouvement-sur,7670.html
C'est effrayant ces vidéos ! C'est insupportable ce laisser-faire ! Ras-le-bol des discours lénifiants de la gauche caviar qui auréolent ces pauvres petits jeunes des cités. Une seule solution s'impose : le feu vert au GIPN (point barre).
Shikam vous êtes formidable! Je vous rappelle que les deux quartiers où l'on mange le plus de caviar sont le 2e et le 6e, bastions de droite. Je vous aime!
Valois, vous êtes formidable. Depuis votre Loft d'Ecully vous avez tout vu ! Vous êtes en or!
Pauvre France... Je me sens de plus en plus loin de ma propre population! C'est grave et désolant...Et puis avant de gueuler contre les retraites, regardez vous le nombril car on est plus que vous à ne pas vouloir que nos impots passent dans de la casse!!!!!!!!!!!!!!!!!
@shikam, si l'on donne le feu vert au GIPN vous auriez tout de suite le simplet de @caderoussel pour crier au scandale.Moi je prefère les Lofts d'Ecully que le nouveau Loft de la Confluence (où le bruit des trains remonte jusqu'à chez vous) bien que ca soit un footeux qui l'ai acheté. @cderoussel a bien de mauvais goût.
Mesdames, Messieurs, Comment voulez-vous qu'il n'y ai pas d'exactions ? Le Chef de la Police Municipale de Lyon, Officier de Police Judiciaire, M. Jean-Louis Touraine, 1er adjoint au Maire de Lyon, exhorte la population à manifester. Il n'existe aucun pays où un OPJ appelle à manifester contre le pouvoir qu'il est censé représenter en faisant appliquer la loi. Encore une bizarreire française. Avec de tels élus, la racaille a de beaux jours devant elle.
@bruno le rebelle La lecture de votre site me donne envie de gerber tellement cette justification de la violence et de la haine me semble banalisée chez vous. 'Vous dites casseurs ? Nous disons revanche contre la police et Sarkozy !' '11h57 : la vengeance 🙂 Un groupe de la BAC vient de se faire charger méchant' etc etc...Mais je remarque que vous vous n'allez pas au bout des choses puisque toutes vos photos sont floutées... Vous avez peur que les jeunes manifestants n'assument pas leur opinion et leur acte ? Vous avez peur qu'ils soient considérés alors comme des racailles ou des sauvageons ou des casseurs ??Enfin j'ai quand même bien rigolé en lisant votre annonce de l'arrivée du Président de la République car la rue Victor Hugo n'était pas nettoyée... Du grand n'impore quoi ! J'en conclu perso. que vous devez être un sacré lascard vous !!!
Bonsoir.Je suis témoin d'une grande partie de ces scènes, ayant été manifestant. Je peux déjà dire une chose: les personnes que j'ai vu se faire interpeller ne sont certainement pas des casseurs. Et on le voit sur les vidéos. Il s'agissait juste des lycéens. Les CRS ont chargé sur TOUT, sauf sur les casseurs. Ils ont gazé les manifestants au lieu de viser les casseurs. C'est scandaleux. Tout est de la faute des forces de l'ordre. Ils ont guidé les casseurs, je suis désolé mais c'est mon sentiment. Hier soir, vers 20h, j'ai fait un tour dans Lyon, vers Carnot, Bellecour et H de Ville. La ville pansait alors peu à peu les plaies. J'ai vu pas mal de choses, des choses que je n'avais jamais vu de mes yeux, je suis atterré, scandalisé par l'attitude des CRS etc... Je pense, comme beaucoup, que tout est monté, que les casseurs ont été guidés. Pourquoi? Pour faire peur à la population, aux manifestants. Mais la population, elle ne décolère pas, et cette violence en appellera d'autre. Vers des points stratégiques... Merci au gouvernement, et aux médias, d'avoir mis le bazar en France. Merci aux manipulés, merci à tous. Les anciens le disent: ça va mal se finir pour certains...
Merci, Lyon, une ville qui ne bouge pas beaucoup d'habitude, vous avez remarqué? A la météo par exemple, on donne les températures à Rennes, Lille, Bordeaux, Marseille, on parle des chiffres des manifestations pour ces même villes... Lyon, une ville qui fait parler d'elle en ce mardi dix-neuf octobre.Pourquoi? Mais pour ses casseurs, évidemment! On casse et ça passe au JT France 2, TF1 etc..Mesdames et Messieurs, Nous sommes en 2010. Pas en 1980. Encore moins en 1970. Mes chers ainés, vous avez manifesté en votre temps, vos parents l'on fait avant vous, et d'autres avant eux ont su montrer que la démocratie n'est pas un vain mot. Aujourd'hui, manifester est devenu une coutume en France. On a trop crié 'Au loup' et dorénavant même quant on hurle, le berger n'entends plus rien.On parle de Lyon au JT aujourd'hui. Quel est le but d'une manifestation si ce n'est faire parler d'elle, des revendications qui l'anime. Aujourd'hui est une opération réussie, pour une seule raison : On a fait parler de nous. En bien ou en mal peut importe. Que les idiots qui pensent que Jean-Marie, Nicolas, Ségolène ou Martine règlerons tout ça continuent à se bercer d'illusions.Aujourd'hui on ne passe pas à l'action et criant des slogans dans la rue, ça c'était il y a 50 ans.Aujourd'hui on n'interpelle pas nos dirigeants en gonflant les chiffres des manifs, ça c'était il y à 50 ans.Aujourd'hui on ne revendique rien en usant ses semelles dans la rue, en s'égosillant, en perdant une journée de travail, et en se faisant tirer des lacrymo sur la face par des flics par mieux logés que nous.Aujourd'hui pour faire passer le message, on casse. On fout le bordel, ça vaut bien nos vies en l'air. On casse, même si pour des barbares on passe, On cassera jusqu'à ce que le message passe.Mati