Depuis le parvis de l’hôtel de communauté lyonnais, Laurence Margerit (union départementale de la CGT) dément les assertions du Grand Lyon, à propos des conditions de mise en place de la métropole.
Dans un communiqué daté du 6 novembre, le Grand Lyon indique que "130 agents sur les 4 800 agents de la communauté urbaine étaient déclarés grévistes à la mi-journée". Un constat que ne partage pas Laurence Margerit, de la CGT du Rhône : "On dépasse allègrement ce chiffre, complètement fantaisiste", déclare la militante. "Rien que sur le parvis de l'hôtel, on est au moins 300", complète-t-elle.
"D'ailleurs, Gérard Collomb doit bien se sentir concerné, puisque la réunion avec les syndicats prévue la semaine prochaine a été rapprochée à demain 18h", raille la syndicaliste.
“Un simple état des lieux”
Le Grand Lyon indique également que "des moyens très importants ont été mobilisés pour conduire la concertation et [que] de nombreuses évolutions ont été apportées en réponse aux demandes".
De nouveau, la représentante de l'UD69 CGT conteste cette assertion : "Les négociations ne commenceront que demain, à 18h. Pour le moment, le Grand Lyon a présenté un état des lieux et a tenté d'imposer sa vision des choses."
Cet été, les syndicats avaient préféré se retirer de la table des négociations. Une politique "de la chaise vide" dénoncée par le Grand Lyon.
“Nous souhaitons le maintien des acquis collectifs et individuels des agents”
Les syndicats, qui dénoncent une harmonisation par le bas des conditions de travail, espèrent "ouvrir de véritables négociations". Pour Laurence Margerit, il est nécessaire de défendre "les acquis des agents des deux collectivités, notamment sur le temps de travail et le régime indemnitaire, afin de garantir un service de qualité aux usagers".