Des heurts entre des militants nationalistes et les forces de l'ordre ont éclaté mercredi soir aux abords de la fédération PS du Rhône. Une nouvelle action est prévue ce jeudi.
Mercredi 17 avril à 17h30, une trentaine de militants du groupe d’extrême droite les Jeunesses nationalistes ont tenté de pénétrer dans les locaux de la fédération du Parti socialiste du Rhône, cours de la Liberté dans le 3e arrondissement de Lyon. Selon une militante nationaliste, l'opération coup de poing a été minutieusement préparée. Les militants se sont fixé rendez-vous à 17h à Bellecour pour ensuite prendre la direction de la fédération socialiste. Une fois sur place, les militants ont brandi une banderole portant un message hostile au projet de loi du mariage pour tous.
“Une tentative d'intimidation”
Informées de ce rassemblement, les forces de police étaient déjà sur place. “Une tentative d'intimidation” et communicationparfaitement rodée pour la fédération du PS. Quelques militants qui tentaient de franchir le barrage mis en place par les forces de l’ordre ont été interpellés. Les heurts entre les forces de l'ordre et les militants se sont déroulés sous l’œil de nombreux riverains encerclant la scène. Selon la militante nationaliste, 9 membres des Jeunesses nationalistes auraient été appréhendés “dont Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti”, président de l’Œuvre française.
Une mobilisation ce jeudi à 14h
Une mobilisation générale est prévue à 14h par le groupe d’extrême droite, devant le commissariat dans lequel les personnes interpellées sont placées en garde à vue. Un rassemblement de plus, pour démontrer que leur détermination ne fléchit pas. “Absolument rien ne nous fera taire. S’ils sont déterminés, nous le sommes encore plus. Leurs projets pervers rassemblent et soudent les Français. Rien ne leur donne le droit de toucher à la famille, socle de la nation. Rien ne leur donne le droit d’enfermer des Français qui défendent simplement les valeurs françaises et catholiques. Rien ne leur donne le droit de museler notre peuple. S'ils touchent à l'un d'entre nous, ils touchent à nous tous”, préviennent les Jeunesses nationalistes dans un communiqué.