Des échauffourées ont éclaté autour du Parc OL, hier soir, avant la rencontre qui opposait l'Olympique lyonnais au CSKA Moscou. 8 policiers ont été blessés.
Certains craignaient la venue de supporters du Spartak Moscou, rivaux du CSKA, mais il n'en fut rien. Hier soir, les forces de l'ordre déployées autour du Groupama Stadium ont été prises à partie par "100 à 150 supporters ultras lyonnais", selon la police nationale du Rhône. Des affrontements auxquels les Russes n'ont pas pris part.
"4 policiers de la BAC dédiés à la protection anti terroriste" auraient été agressés "délibérément", d'après cette même source. Tout serait parti d'une rumeur selon laquelle des Moscovites se trouvaient au centre d'entraînement des Gones. Une rixe de plusieurs minutes entre Lyonnais et policiers s'ensuivit, principalement sur l'allée principale, avec des échanges de projectiles et de gaz lacrymogènes.
Trois interpellations
Un quart d'heure avant le coup d'envoi à 21h05, l'ordre était revenu aux abords du stade. 8 policiers ont été blessés lors de ces affrontements, dont 2 plus gravement, selon L’Équipe. L'Olympique lyonnais et le préfet du Rhône Stéphane Bouillon leur ont apporté leur soutien, ce dernier en "condamn[ant] fermement les attaques inadmissibles commises contre les forces de l'ordre". Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
L'OL a également condamné les "agissements inadmissibles (...) d’individus dissimulés sous des capuches et qui ne font pas partie des groupes officiels de supporters du club." Ces incidents s'étant déroulés à l'extérieur du stade et avant la rencontre, l'OL ne devrait pas être visé par une enquête de l'UEFA, mais le club préfère rester sur ses gardes.
Toutefois, le club a confirmé qu'il travaillera "en totale collaboration avec les forces de l’ordre, pour identifier les auteurs de ces agressions intolérables et préméditées et qu’il va se porter partie civile dans le cadre des procédures judiciaires à suivre."