L’adjoint à la sécurité du maire de Lyon explique les raisons du déplacement du défilé traditionnel de la Biennale de la danse dans l’enceinte du stade de Gerland.
Gérard Collomb a pris la décision mardi soir : le défilé de la Biennale de la danse, qui se tient depuis vingt ans dans les rues de Lyon, est annulé. Il sera “déplacé” dans l'enceinte du stade de Gerland. Le maire de Lyon l'a officiellement rendu public ce mercredi en début d'après-midi. Une conférence de presse doit d'ailleurs se tenir à 16h à l'hôtel de ville.
Une réunion avec le préfet devait avoir lieu vendredi en préfecture, mais le maire de Lyon a pris les devants : "Il fallait boucler le dossier très rapidement afin que l'organisation de la Biennale puisse réorganiser l'événement", explique Jean-Yves Sécheresse à Lyon Capitale.
"Ce n'était pas tant la question du parcours qui posait problème, poursuit l'adjoint à la sécurité du maire de Lyon. Ce qui posait problème, c'était le fait que dix, vingt, trente mille personnes se mettent en procession derrière le défilé pour arriver place Bellecour pour le fameux "final". Il nous était impossible de sécuriser la place, sauf à faire une fanzone. Nous n'avions ni les moyens humains ni les moyens financiers." Un choix qu'aurait apparemment validé le directeur de cabinet du préfet, contrairement aux propos tenus par la préfecture qui dit ne pas avoir été consultée.
Ce qui est certain, c'est que ce report du défilé à Gerland signe la fin du défilé historique de la Biennale de la danse en plein air, rue de la République.
C'est tout à fait compréhensible, il vaut mieux ne pas prendre de risques inutiles
Comme pour le 8 décembre 2015 et l'armement des policiers municipaux, ce sont des mesures clairvoyantes.