Première “victoire” dans l’affaire du prêtre pédophile

L’avocate d’une des victimes a diffusé un communiqué pour exprimer le “soulagement” de son client, victime d’agressions sexuelles par le père Preynat il y a plus de vingt ans.

Pendant sa garde à vue, le prêtre a reconnu les faits. Des actes d'agressions sexuelles qu'il avait pourtant déjà avoués à l'époque dans un courrier d'excuse aux familles.

Aujourd'hui, pour l'une des victimes pour qui les faits ne sont pas prescrits, il s'agit d'"une première victoire, car il est enfin reconnu par la société et la justice en tant que victime", selon les mots de son avocate.

Face à un membre de l'Eglise représentant la morale, la victime "était tétanisé[e] à l'idée d'être soupçonné[e] de mensonges, d'imposture ou d'affabulations, durant presque trente ans".

Comme le président de l'association La Parole Libérée, l'homme souhaite attirer l'attention de la justice, notamment du nouveau garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, sur une éventuelle modification de la prescription pénale pour les agressions sexuelles sur mineurs. En effet, pour neuf des treize victimes du prêtre entre 1978 et 1991, les faits pourraient être prescrits.

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