Le procès de Toni Musulin à Lyon
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Procès de Toni Musulin

CHRONIQUE JUDICIAIRE Retour sur le procès de Toni Musulin à Lyon. Récit d'une matinée pleine de rebondissements. A écouter : la réaction de Me Banbanaste, avocat de Toni Musulin.

9h30 arrivée de Toni Musulin encadré par des policiers

9h45 le procès commence avec un quart d'heure de retard. Dans la salle, une soixantaine de journalistes. Quand l'accusé entre, le silence se fait. Toni Musulin apparaît en bonne santé, la barbe et les cheveux longs, mais plein d'aplomb, ses yeux bleus fixent le juge. Ce dernier fait l'appel : les deux avocats de la défense, le procureur de la République, Nicolas Hennebelle, les avocats des parties civiles, la société Loomis et l'assureur Allianz.

9h55 Le juge donne la parole à Maître Banbanaste qui souhaite s'expliquer sur "des difficult

és de procédure dans ce feuilleton procédural". C'est parti pour une séance de jouxtes verbales. Me Banbanaste fait la démonstration de manquements dans la procédure et demande la nullité de l'ordonnance de la Cour de cassation rendue hier et de la citation à comparaître. Dans ce combat, chacun y va de sa petite touche d'ironie. Me Banbanaste demande s'il aurait dû "envoyer un faire-part" pour annoncer sa requête, le Procureur Hennebelle lui rétorque qu'il faut savoir "être bon perdant" et se moque des 15 demandes d'actes déposées par les avocats de la défense.

10h44 le juge demande une suspension d'audience pour décider d'une éventuelle nullité du procès.

11h05 Ecouter la réaction de Me Banbanaste

11h25 l'audience reprend. Les points soulevés sont ajoutés au dossier et l'audience reprend normalement.

11h35 le juge demande à Toni Musulin de se présenter. Il explique qu'il a "pété un câble à cause du boulot" et qu'il n'a pas de "secret", qu'il n'est pas un Robin des bois. "Je suis normal", insiste-t-il.

"Racontez-nous la journée du 5 novembre 2009", demande le juge. Et Toni Musulin commence à raconter son casse. Ce grand bonhomme à l'air un peu bourru arrive à amuser les auditeurs par ses répliques incongrues. Il raconte qu'on lui a laissé les clés, qu'il ne les a pas volées. Ensuite, il a dû passer les embûches: il "galère" pour charger les sacs (une cinquantaine) avec "une arme qui n'arrêtait pas de tomber", se "prend un feu rouge" pour finir en beauté par sa cavale: "J'ai commencé par Turin, puis je suis allé à Rome, pour visiter, c'était pas mal. J'ai mangé des pâtes." Rires garantis.

12h55 l'audience est suspendue, le procès reprend à 14h.

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