Après la journée de mobilisation de mardi contre le projet de réforme des retraites, les lycéens ont tenu toute la journée de jeudi le pavé lyonnais. Plusieurs manifestations sauvages ont été constatées jusqu’à 17h. En fin de journée , la préfecture annonçait 22 interpellations “pour des dégradations volontaires et des outrages”.
En début de matinée, de nombreux lycéens se sont réunis devant leur établissement, essayant d'en bloquer les accès et de convaincre les réfractaires de rejoindre le mouvement. Selon le rectorat, "il y a eu des tentatives [de blocage] devant une vingtaine de lycées : des perturbations, des regroupements". Une vingtaine de lycées mobilisés dans l'Académie de Lyon qui compte 237 établissements dans l'Ain, la Loire et le Rhône. Selon le site Internet du syndicat Sud Education, ce sont essentiellement le lycée général Doisneau de Vaulx-en-Velin et les lycées professionnels Guimard, Martinière Montplaisir, Bron Bâtiment, lycée Faÿs et Lycée Chabrière à Oullins qui ont connu des blocages.
Dans la rue, la mobilisation est surtout partie des lycées lyonnais, où les jeunes de Lumière (quartier des Etats-Unis à Lyon 8e.) auraient été rejoints par ceux des lycées Colbert de Lyon et Sembat/Seguin de Vénissieux. Selon un communiqué de la préfecture de ce jeudi 17h, “un cortège de 400 lycéens a déambulé entre les différents établissements scolaires du secteur”. Des manifestations sauvages qui ont été marquées, toujours selon la préfecture, par des “jets de projectiles sur les véhicules de police, les transports en commun et les véhicules de particuliers, ainsi que par quelques feux de poubelle ou la détérioration de mobilier urbain”. Au cours de la matinée, dix sept lycéens ont été interpellés.
Un rendez-vous place Bellecour
En début d’après-midi, un rendez-vous avait été donné au centre ville de Lyon, place Bellecour. Plusieurs groupes de lycéens ont convergé vers la place pour ensuite manifester dans les rue de la Presqu’Ile. Une photographe de Lyon Capitale a pu constater qu’après avoir sillonné les petites rues du centre ville, environ 250 à 300 lycéens ont traversé le Rhône pour rejoindre les quais puis le lycée Edouard Herriot. Au pas de course, avec comme slogan “Sarko, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue”.
Après une halte au lycée Edouard Herriot, le cortège est reparti en direction d’un autre établissement réputé, le Parc, en empruntant les grandes artères. Peu avant d’arrivée à ce lycée, la photographe de Lyon Capitale a vu trois personnes jeter des projectiles. Immédiatement après, trois voitures de policiers en civil ont procédé à cinq interpellations (voir photo). Ce qui porte à 22 le nombre total d’arrestations “pour des faits de dégradations volontaires et d’outrages”, comme le précise le communiqué de la préfecture.
Après une nouvelle halte devant le lycée du Parc, le cortège a gagné la place des Charpennes à Villeurbanne où les lycéens se sont dispersés. Il était 16h45.
Selon Sud Education, des professeurs sont quant à eux en grève dans les lycées Monod à Bron, au collège Henri Barbusse à Vaulx-en-Velin, aux lycées Sembat/Seguin à Vénissieux, de la plaine de l'Ain et au collège Maurice Utrillo à Limas. Ceux du lycée Brossolette de Villeurbanne ont voté la grève à partir de demain, vendredi 15 octobre.
J'espère que ces 22 jeunes interpellés, seront libérés au plus tôt.
Communiqué de l’AG des Grevistes contre la répression subie par les lycéensjeudi 14 octobre 2010L’assemblée générale interprofessionnelle des grévistes, soutenue par Solidaires Rhône, l’UD CNT 69, la CGT-Vinatier et la CGT-Hôpital Édouard Herriot, réunissant des délégué-es et grévistes de plusieurs secteurs (Rail, Inspection du Travail, Éducation, Étudiant-es, Impôts, Culture, Conseil Général du Rhône, Santé-social...) dénonce la répression dont a été victime le mouvement lycéen, en cette journée de forte mobilisation, dans la région comme ailleurs.En effet, à Lyon, plus d’une vingtaine de lycéen-nes ont été arrêtés à la suite de manifestations ou de blocages d’établissement entamés pour lutter contre la réforme des retraites.*Nous réclamons leur libération immédiate et l’abandon de toute poursuite.*Nous exigeons qu’une telle répression policière ne s’exerce plus à l’encontre du mouvement lycéen ou étudiant.
La prefecture gonfle les chiffres ! http://www.francesoir.fr/retraite-social/comment-nous-avons-compte-les-manifestants-du-mardi-12-octobre.37795 Les salariés du PS ne changeront pas la réalité en prenant le pseudo de rebellyon.
Rebellyon PS vous présente son comptable : http://www.video-buzz.fr/9-x-7-76-pour-didier-migaud/
rebellyon PS ? Tu serais pas un peu monomaniaque non ? enfin, si ça t'amuse...
Une des grandes qualité du PS, c'est de ne pas assumer.
@bruno: pour ton info personnelle les 22 jeunes arrêtés l'ont été pour jet de projectiles et outrages, pas pour manifestation et blocage... Enfin bon, les infos version rebellyon, on sait où ça fini...
@enzo : si tu lit l'article rebellyon tu verra que les motifs d'inculpations donnés par la préfecture de police, soit 'dégradation' et 'outrage' sont cités...
Ségolène Royal appelle les jeunes à la rebellion, dégradation et outrage font partie accessoire de manifestation comme les banderoles CGT ou les slogans psrebellyon...
C'est pour quand l'interdiction de manifestation des mineurs ? Le droit de grève est inaliénable mais la les politiques utilise des lycéens et étudiants comme bouclier dans un seul but faire grossir leur chiffres. Manifester pour les retraites lorsque l'on a pas encore gagner un cent dans sa vie c'est tout simplement scandaleux. Pour une réforme de l'enseignement je pourrais le comprendre jusqu'à un certain niveau mais la je suis sur que 80% d'entre eux sont la pour une cause qu'il ne maitrise pas dans le fond et la forme.
Thierryc : le lycéen au moins sait écrire, vous devriez essayer l'usage du Bescherelle. Interdire aux lycéens e manifester par la loi ? Ne soyez pas ridicule.
Ca jette des projectiles sur les force de l'ordre et faudrait les laisser s'exprimer ??? On vit un monde de fous !Une manifestation sans jets de projectiles sur les forces de l'ordre, est-ce possible ?
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@Elyonor j'aimerais qu'on ramène ces gens en cours. Par contre de là à appeler à tabasser des enfants, je trouve que vous y allez fort.
@jmcalterRevoyez aussi le votre :)Quel manque cruel d'arguments mon ami.