Frédéric Volle, représentant départemental du syndicat Snudi-FO, était l’invité de L’Autre Direct, ce mardi 2 septembre. Au lendemain de la rentrée des professeurs, il est revenu sur l’application de la réforme des nouveaux rythmes scolaires, une réforme que son syndicat dénonce.
Dans le premier degré, près de 198 000 élèves sont attendus ce mardi 2 septembre dans les écoles du Rhône, soit 3 808 écoliers de plus que l'an dernier. Les professeurs ont repris, eux, le chemin de l'école dès ce lundi. Cette année, ils sont 8 099 dans le public, 1 418 dans le privé.
L'un des enjeux majeurs de cette rentrée scolaire est bien sûr l'application des nouveaux rythmes scolaires. Toutes les écoles et les maires récalcitrants s'exposent à des “sanctions”, a assuré Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale. Le syndicat Snudi-FO du Rhône annonce une rentrée chaotique et dénonce la “multiplicité de l’application de la réforme” par les mairies. Il y aurait 131 cas différents.
Le syndicat s'inquiète du nombre et du niveau de formation des animateurs. "On ne s'inquiète pas pour l'enfant", avance Frédéric Volle. En revanche, le syndicat majoritaire des enseignants, le SnuIPP, se montre favorable à la réforme.
Mais c'etait l'objectif caché de cette réforme, favoriser les enfants de riches. Et comme d'habitude ils essaient de faire croire que c'est pour le bien de tous.En plus cerise sur la gateau, çà intensifie le temps de travail des enfants à Lyon (soit l'inverse de ce qui est dit dans les spots radio propagandistes des derniers jours), et çà crée un grand nombre d'emplois précaires minables a 3h/semaine !! C'est tout gagnant pour cette gauche dévoyée.
Je trouve cette réaction tout simplement ahurissante...nous sommes pratiquement le seul pays du monde a avoir une coupure d'une journée en cours de semaine, ce qui casse le rythme biologique des enfants. Cette réforme - qui ne fait qu'arriver et nécessite, comme toute réforme, du temps en application - est l'occasion de vivre l'école avec plus de loisirs, de plaisirs, et d'accéder à des activités que la plupart ne feraient pas.