Invité dans L’Autre Direct ce jeudi matin, Emmanuel Hamelin a indiqué que le groupe UMP à la mairie de Lyon avait l’intention de saisir le tribunal administratif. La Ville refuserait de donner les votes des différentes écoles au sujet des rythmes scolaires.
Michel Havard, le chef de l'opposition à la ville de Lyon, avait à deux reprises demandé les résultats précis à la mairie de Lyon. Une fois par écrit, l'autre oralement lors du dernier conseil municipal, ce que la mairie a refusé. Même si ces résultats sont publics, Gérard Collomb n'est pas dans l'obligation de les remettre.
L'UMP a ainsi décidé de s'en remettre au tribunal administratif, explique Emmanuel Hamelin, "par le biais de la CADA [Commission d'accès aux documents administratifs]".
Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, les conseils d'école ont été consultés pour donner leur avis. À Lyon, 51 % d'entre eux se sont prononcés en faveur de la proposition choisie par la mairie de Lyon. Une majorité loin d'être écrasante, qui a suscité certaines interrogations lors du dernier conseil municipal.
Démission! S'il s'avère que Collomb et sa majorité ont trafiqué les chiffres, il n'y aura que leur démission qui pourra sauver l'honneur de la Gauche lyonnaise. Il faudra alors procéder à une régénération salutaire et impérieuse! Vive la République!
1/ La loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 reconnaît à toute personne le droit d'obtenir communication des documents détenus dans le cadre de sa mission de service public par une administration, quels que soient leur forme ou leur support. 2/ Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée
En effet, au regard de la Loi, le faux est manifeste. L'altération de la vérité est certaine. Gérard Collomb est parvenu à la Mairie de Lyon en raison de l'immoralité de Michel Noir (qui serait sans doute encore aux manettes si...) et voici qu'il risque également de sombrer dans une affaire encore plus grave puisqu'il s'agit de l'intérêt de l'enfant et de la confiance en la parole publique. Quand on touche au sacré, il est naturel que l'on subisse les foudres de la Loi et de la Vox populi!