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Saint-Étienne/Lyon : les fausses promesses de l’Hyperloop

- Alors qu’une piste d’essai de l’Hyperloop va être construite cette année dans le Limousin, Lyon Capitale republie son dossier consacré à l’A45 paru dans le mensuel n°769 de septembre 2017 - La navette du futur est présentée comme l’avenir des transports entre Saint-Étienne et Lyon par de nombreux opposants à l’A45. Pourtant, entre difficultés techniques, financières et manque d’utilité concrète, l’Hyperloop n’apporterait pas de vraie réponse aux problèmes de transport entre Loire et Rhône et pourrait même devenir un nouveau miroir aux alouettes pour les usagers.

Saint-Étienne/Lyon en huit minutes. C’est la promesse de l’Hyperloop, le projet du milliardaire américain Elon Musk. En 2013, celui-ci a repris l’idée datant du début du XXe siècle d’un double tube sous très basse pression dans lequel se déplaceraient des capsules pour le transport de voyageurs ou de fret. Sans frottement et grâce à un champ magnétique, les navettes pourraient voyager à plus de 1 000 km/h. Entre Saint-Étienne et Lyon, l’Hyperloop offrirait, selon ses promoteurs, un transport rapide, fiable, silencieux et à bas coût. “Les technologies avancent très vite. D’ici 2026, le projet pourrait fonctionner. En prenant le parcours potentiel qui est celui de l’A45 on a vu qu’on avait des courbes et qu’on pouvait faire du 400 km/h maximum, mais que l’on pouvait donc mettre huit minutes”, s’enthousiasme Christian Brodhag, chercheur à l’École des mines de Saint-Étienne et ancien conseiller régional écologiste, qui porte le dossier dans la région. Une promesse suffisante pour attirer l’intérêt de nombreux acteurs régionaux désireux de trouver une solution de substitution à l’A45 pour désengorger l’A47 entre Saint-Étienne et Lyon.

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