À Paris, Gérard Collomb a initié un “think tank” destiné à diffuser ses idées en matière économique. Le maire de Lyon cherche à imposer une troisième voie, social-réformiste, loin de la gauche radicale et de la social-démocratie traditionnelle. L’analyse de Lyon Capitale-le mensuel. Extraits.
“L’État ne peut pas tout”, avait déclaré Lionel Jospin, alors Premier ministre, aux ouvriers de Michelin qui vivaient un plan de licenciement massif en 1999. (…) Moins qu’une démission du politique ou un abandon des classes populaires à leur sort, Gérard Collomb voit dans la phrase de Lionel Jospin “une vérité essentielle que la gauche doit assumer et qu’elle peut rendre positive”.
Ceux qui “pensent” avec Collomb
Dans le groupe de réflexion initié par le maire de Lyon, on trouve des parlementaires et des intellectuels : l’ancien ministre Hubert Védrine, le député de Paris Jean-Marie Le Guen, les parlementaires lyonnais Jean-Louis Touraine et Thierry Braillard, le sénateur de la Drôme Jean Besson, le député de la Gironde Gilles Savary, mais aussi les économistes Philippe Aghion et Laurent Davezies (qui ont l’oreille du président Hollande), la philosophe Monique Canto-Sperber et l’urbaniste Jean Haëntjens, sur qui Gérard Collomb adosse ses propres réflexions pour gouverner Lyon.
Leurs propositions
– Baisser les charges sur les bas salaires (…)
– système fiscal à la suédoise (…)
– dévaluation fiscale globale (alors que Collomb promet d’augmenter les impôts de 6 % s’il est réélu maire de Lyon – faites ce que je dis…)
– taux d’imposition du capital limité à 30 %
– abaissement du taux marginal de la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu (…)
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L’intégralité de cet article, qui souligne notamment les contradictions et le fait que beaucoup de ces mesures ont déjà été mises en place par le gouvernement… Sarkozy, est à lire dans Lyon Capitale 729 (janvier 2014), en vente en kiosques jusqu’au 30 janvier et dans notre boutique en ligne.
Ce n'est que la confirmation de ce qui est une évidence lyonnaise c'est notre sarkoziste lyonnais qui se couchent devant le fric et le dogme religieux ...
François Hollande a désigné son 'véritable adversaire' : 'le monde de la finance'. Il rappelle ainsi le discours de François Mitterrand contre 'les puissances de l’argent'.
Il serait bon de rappeler à ces élus qu'ils sont les principaux bénéficiaires des cet état providence. Déductions d'impôt injustifiées, rémunérations surévaluées et tout ça pour appliquer les mesures dictées par les financiers et autres banquiers.
Pendant sa campagne électorale en 2012 le candidat HOLLANDE n’avait-il pas, par exemple, dans un discours prononcé au Bourget averti la France et le monde entier de son intention d’en découdre avec « un ennemi sans visage, la finance ». La suite on la connaît il a endossé le costume parmi les plus moches que SARKOZY n'oserait plus mettre. Avec COLLOMB ce n'est rien d'autre qu'une Miss. TATCHER Lyonnaise au Masculin qui, s'il parvenait au gouvernail du radeau France, serait encore pire.