Le nombre de patientes touchées par le Syndrome du choc toxique (SCT) est passé de 5 en 2004 à 22 en 2014. Un chercheur tente de comprendre cette maladie pour le moment inexpliquée.
Le docteur Gérard Lina, biologiste au centre national du staphylocoque, lance une campagne de collecte de tampons et de coupes menstruelles. Ce chercheur tente depuis 10 ans de comprendre ce phénomène. Si son pic n’est que de 22 cas en 2014, ce qui inquiète les chercheurs c’est le taux d’augmentation. On est passé de 1 cas en 1994 à 22 en 2014, soit une augmentation de 2 200% !
Une collecte est lancée auprès des personnes utilisant des dispositifs vaginaux, tels que des tampons ou des coupes menstruelles. Si vous souhaitez participez à cette recherche, il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante : gerard.lina@univ-lyon1.fr. Ce dernier vous fournira un kit de prélèvement.
Une maladie aux lourdes conséquences
En octobre 2012, une mannequin américaine a dû se faire amputer suite à la contraction du SCT.