L'appel à la grève devrait être suivi par la moitié des enseignant du 1er degré dans le département assure Force ouvrière.
"Une grève massive dans les écoles du département". Les enseignants sont nombreux à avoir répondu à l'appel à la grève des fédérations de fonctionnaires FO, CGT, FSU, Solidaires, CGC, CFTC et FAFP, assure Force ouvrière. Ce jeudi 22 mars, plusieurs écoles seront fermées à Lyon (1er, 5e et 8e arrondissement), Villeurbanne, Saint-Priest, Caluire, Villefranche, Vaulx-en-Velin, Saint-Fons, Feyzin, Neuville, Tarare, Lentilly, Charbonnières, Thizy, Serezin, St-Pierre de Chandieu, Charly, St-Germain Nuelles, Blacé, St-Igny de Vers, Trades ou encore Saint-Christophe. "Dans bien d’autres, la grève est majoritaire !", se félicite Force ouvrière. Les enseignant accusent le gouvernement de "remettre en cause le statut de la fonction publique et de généraliser la précarité avec son 'nouveau contrat social avec les agents de la fonction publique'". Ils s'inquiètent aussi de l'avenir du service public de manière générale.
A l'instar des cheminots, les enseignement participent au mouvement de mécontentement des fonctionnaires pour la défense du service public. ILs demandent la défense du statut général des fonctionnaires, l’augmentation du point d’indice, l’abrogation du jour de carence, la création des postes nécessaires et le le maintien du code des pensions notamment. "Alors que la quasi-totalité des postes dans les écoles sont confisqués par les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire (203 postes sur 242), ils demandent : la baisse des effectifs dans toutes les classes, des créations de postes de remplaçants pour suppléer les collègues absents (plutôt que de faire appel à des contractuels en CDD), la création de potes de RASED et d’enseignants spécialisés pour permettre aux élèves en difficulté ou en situation de handicap de bénéficier d’un apprentissage adapté à leurs difficultés", précise FO.
Les parents des enfants dont les écoles seront fermés ce jeudi et qui travaillent, devront donc s'arranger pour faire garder leur enfants. Nourrice, famille, télétravail (comme prôné par Murielle Pénicaud, ministre du Travail)... A chacun sa solution.