Une école primaire
©Tim Douet

Villeurbanne: la LDH soutient le personnel des cantines

Alors que le personnel des cantines scolaires de Villeurbanne est en grève depuis le 22 mars, la Ligue des droits de l’Homme réagit. Elle soutient les employés municipaux et demande une réaction de la part de la mairie.

Les cantines de l’ensemble des écoles de Villeurbanne sont en grève depuis plus d’un mois. Le personnel demande à la mairie une hausse des salaires et de nouvelles embauches. Une demande légitime selon l’antenne villeurbannaise de la Ligue des droits de l’Homme qui a réagi ce mardi. Elle reconnaît "la totale légitimité des agents municipaux et souhaite que la municipalité prenne, par l’amélioration des conditions de travail des personnels concernés, les mesures permettant de meilleures conditions à l’accueil des enfants".

8000 nouveaux habitants, mais pas de nouvelles écoles

La LDH insiste sur l’arrivée de plus de 8 000 nouveaux habitants ces dix dernières années, "sans qu’aucune nouvelle école ne voie le jour". Cette augmentation du nombre d’habitants, et donc d’enfants pris en charge à la cantine, a une incidence directe sur les conditions de travail du personnel des cantines. Ils doivent, en moins de 50 minutes, "dresser les tables, servir les enfants, veiller à leur repas, se nourrir eux-mêmes en même temps, puis, aussitôt débarrasser et nettoyer les tables". Un rythme qui a eu raison des employés municipaux.

La Ligue des droits de l’Homme de Villeurbanne appelle, dans son communiqué, à une réaction de la mairie, qui pour l’instant "ne veut pas accorder au personnel plus de 1,2% de revalorisation alors que leur salaire net n’atteint pas 1400 euros et que cette augmentation ne représenterait que 0,15% du budget de la ville".

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