Les pompiers en ont le ras-le-bol. "Nous ne comptons plus les signalements et dépôts de plainte pour injures, menaces, violences verbales et physiques", signale le syndicat Sud, dans un communiqué. Il y est aussi fait état "d'appels malveillants et d'insultes au centre de traitement de l'alerte 18 et 112". "Malheureusement, lors des passages au tribunal, nous essuyons des classements sans suite ou des condamnations symboliques", ajoute le communiqué.
Cette interpellation fait suite à un week-end "agité" : "un fourgon incendie a été la cible de jets de pierres (pare-brise cassé) à Saint-Priest (...) deux ambulances prises à parti sur le pont Lafayette avec insultes et menaces, dimanche soir, un équipage de la caserne de Villeurbanne Cusset appelé pour un feu de végétation a été caillassé".
Sud a intégré dans son communiqué un échange de courriels entre pompiers sur le contenu de la communication à envoyer aux journalistes. "Tu connais mon côté gaucho (voire anar), je suis loin de toutes ces théories nationalistes. Je suis directement concerné par ces dérives, et je ne peux te garantir aujourd'hui que je resterai serein à la prochaine agression. Je te laisse imaginer les discours et les idées des gars qui se focalisent sur l'insécurité", lâche l'un d'eux. Le syndicat demande une audience au préfet délégué à la sécurité "ainsi qu'à sa hiérarchie locale et nationale".
On comprend leur ras le bol ! non seulement, leur profession est à haut risque mais en plus ils doivent subir des actes imbéciles. La Justice devrait poursuivre, sinon, ça ne s'arrêtera pas.
Je suis complétement d'accord avec eux. Je vois bien comment tout ce passe dans mon arrondissement. Pas facile leur job, comme celui de Policier aujourd'hui. Alors que ce sont des jobs de valeur.