Les AIR s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Vendredi sera placé sous le signe du conflit. Entre génocide rwandais et littérature de guerre, la journée promet d’être forte en émotion.
Le Rwanda à Vénissieux
Boubacar Boris Diop, journaliste et écrivain sénégalais, sera l'invité de la médiathèque Lucie-Aubrac de Vénissieux. En cette année de commémoration du génocide rwandais, l'auteur de Murambi, le livre des ossements, reviendra sur ce tragique événement. Construit comme une enquête et un réquisitoire, l'ouvrage éclaire sur l'ultime génocide du XXe siècle.
Boubacar Boris Diop à la médiathèque Lucie-Aubrac, 2-4 avenue Marcel-Houël (Vénissieux) – 15h-16h30. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Guerre et paix
Il n'y a pas que l'amour qui occupe une place privilégiée chez les écrivains. La guerre est également l'un des plus anciens motifs de littérature. La table ronde “Les jeunes romanciers face à la guerre”, animée par la journaliste Florence Aubenas, réunira trois personnalités qui, chacune à leur manière, ont été confrontées à un conflit armé.
Delphine Coulin, romancière et réalisatrice française, évoque dans Voir du pays (2013) le rapport des femmes à la guerre et les séquelles du retour au pays. Pour l’accompagner, Paolo Giordano (prix Strega 2008 pour La Solitude) qui dans son dernier ouvrage, Le Corps humain, se plonge dans un bataillon envoyé en “mission de paix” en Afghanistan. Un vétéran de la guerre en Irak complétera le trio : Kevin Powers qui dans Yellow Birds (prix littéraire Le Monde 2013) revient sur le conflit irakien, au travers de deux personnages au destin tragique.
Les Revenants
Remplaçant Sylvie Germain, c'est finalement la romancière Marie Desplechin qui “dialoguera” avec des romanciers, poètes, prosateurs, essayistes et/ou philosophes qui ont laissé leur trace dans les collections audiovisuelles de l’Ina.