Quoi de plus normal que la capitale de la bouffe pour accueillir le premier événement dédié aux films célébrant la cuisine ? Voyage de l’écran à l’assiette dimanche 13 septembre à Lyon.
La digestion. Tout est finalement parti de ce processus universel. "S'il y a bien une chose que je déteste, c'est la fin de séance de ciné : on se retrouve seul, comme un con, alors que ça pourrait être chouette d'échanger sur le film", regrette Mathieu Gallet (homonyme lyonnais un poil plus barjot que le PDG de Radio France), géniteur du Grand Cuisine Cinema Club, dont Lyon Capitale est partenaire.
Bref, un film, ça se digère. Et quoi de mieux que d'épiloguer avec quelques petites choses à grignoter, dans le genre ramen et bière vénézuélienne ? Mieux : quitte à manger un bout, autant que ce soit cacheté world food.
Donc, le Grand Cuisine Cinema Club est un joyeux mariage entre le 7e art et celui qui nourrit le mieux. Le concept est simple : 1 film/1 plat, et la garantie de manger ce que vous voyez (pour d'évidentes raisons de logistique, précise l'organisation, la dégustation se fera non pas pendant mais après la projection).
Toiles au menu et chefs au piano
Plusieurs séances sont programmées et chacune présente plusieurs moyens-métrages, documentaires ou films d'animation "100 % étrangers et 100 % primés". Dealeur de truffe blanche indou à New York, mukbang coréen, ramen western... Ça va saigner.
À chaque pellicule correspond une assiette. Au piano, le nouveau chef de L'Arsenic (Lyon 3e), Tamiko de Yomogi (Lyon 1er) et Christian Têtedoie (Lyon 5e). Aux vins, Georges Dos Santos d'Antic Wine.