La photographie est très présente ce mois-ci à Lyon, comme nous l’écrivions hier, mais la rentrée est aussi l’occasion de flâner rue Burdeau, changer de repères à l’IAC, entretenir notre esprit critique grâce à Spacejunk… avant de revenir à la photographie avec Agnès Varda.
Premier événement de cette rentrée, le retour des vernissages communs de la rue Burdeau ce samedi.
On pourra ainsi fêter les 35 ans de la galerie Le Réverbère autour des “Photolalies pour Denis Roche” avec une quinzaine de photographes.
Les autres galeries de la rue présentent des gravures réalisées à La Puisaye, au pays de Colette (Galerie 48),
les photographies “Des voilés” d’Annabel Aoun Blanco (chez Elizabeth Couturier, dans le cadre de Septembre de la photographie),
des regards croisés sur la ville ainsi que les céramiques de dix potiers (Atelier Galerie 28),
les sculptures d’Olivier Giroud et les papiers de Marcel Robelin (Pome Turbil),
ou encore les peintures tout en matières de Dominique Coffignier (AMRP).
Samedi 10 septembre, de 15h à 21h, rue Burdeau (Lyon 1er).
+ Mardi 13 septembre, à partir de 18h30 : Apéro Ambassadeurs de la rentrée OnlyLyon.
Repéré
À l’IAC, après sa participation à différentes expositions collectives (“1966-79” en 2013, “Dimensions variables” en 2012), Jason Dodge réalise sa plus importante exposition personnelle en France à ce jour.
Il nous largue dans un espace destiné à troubler nos perceptions, sensorielles ou non, à la quête de traces et de repères. Une autre façon de (re)connaître le monde qui nous entoure et dans lequel nous pensons être.
Du 16 septembre au 6 novembre, à l’Institut d’art contemporain (Villeurbanne).
Impliqués
Spacejunk propose un centre d’expression aux plasticiens des cultures émergentes (lowbrow, board culture, pop surréalisme, street art…). Les artistes de ces mouvements artistiques puisent leurs influences dans tous les milieux.
Pour ouvrir sa deuxième saison lyonnaise, Spacejunk accueille une exposition collective avec six artistes (Goin, Shepard Fairey, Isaac Cordal, Olivier Duverney, Beast, EZK) connus pour leur implication dans des combats humanistes ou les luttes sociales : “Des œuvres revendicatives qui font rarement consensus, pour nous maintenir en éveil et entretenir l’esprit critique chez chacun d’entre nous.”
Du 16 septembre au 22 novembre, à Spacejunk.
Agnès V.
À l’occasion de sa rétrospective des films d’Agnès Varda, l’institut Lumière nous régale en sa galerie de la rue de l’Arbre-Sec d’une exposition spécialement conçue pour l’occasion et le lieu. Après sa Cabane de pellicules 35 mm, une installation vue lors de la Biennale d’art contemporain 2009, la cinéaste-vidéaste-“documenteuse” montre à 88 ans ses photographies, un pan moins connu de son œuvre : portraits, images et mouvements. “Entre la photographie et le cinéma, entre ces deux champs de vision, il y a une barrière que je laisse ouverte”, confie-t-elle.