La chambre d'instruction vient d'estimer que les faits n'étaient pas prescrits pour quatre des 67 plaintes pour agressions sexuelles sur mineurs contre le père Bernard Preynat.
Ce vendredi, la chambre d’instruction chargée d’étudier en appel la question de la prescription pour les quatre plaintes pour agressions sexuelles sur mineurs contre le père Bernard Preynat a estimé que les faits n'étaient pas prescrits selon une source proche du dossier. Une décision qui va dans le même sens que celle de première instance dont avait fait appel l'avocat du père Preynat.
Une décision qui confirme aussi la réquisition du procureur qui s'était prononcé en faveur de la "non-prescription".Tout le débat juridique portait sur quatre plaintes (parmi les 67 victimes répertoriées à ce jour par l'association La Parole Libérée), concernant des faits de pédophilie supposément perpétrés en 1991.
L'avocat de Bernard Preynat a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation.