Le parquet national financier vient d'ouvrir une enquête pour "détournements de fonds publics" à l'encontre de Michel Mercier, nouvellement nommé au Conseil constitutionnel. Les juges s'interrogent sur l'emploi de sa fille en tant qu'assistante parlementaire de son père entre septembre 2012 et avril 2014.
Le parquet national financier a ordonné mercredi l'ouverture d'une d'une enquête préliminaire, notamment pour "détournements de fonds publics" à l'encontre de Michel Mercier rapporte Le Monde. L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, un service de police judiciaire. Un enquête qui fait suite aux révélations du Canard enchaîné sur l’emploi de ses deux filles en tant qu’assistantes parlementaires.
L’ancien président du conseil général du Rhône aurait employé à temps partiel sa fille Delphine entre septembre 2012 et avril 2014 alors que celle-ci vivait à Londres. Auditionné devant la commission des lois du Palais du Luxembourg, Michel Mercier a confirmé qu'il avait employé sa fille “d’août 2012 à avril 2014 parce qu’à l’époque je menais des dossiers d’ordre culturel très difficiles et qu’elle avait toutes les compétences”. Mais il a réfuté sa domiciliation londonienne. “Elle était domiciliée à l’époque en France”, a-t-il expliqué. Une information contredite par la fiche de renseignement de cette dernière, publiée par le Canard.
Selon le journal Le Monde, le parquet avait obtenu une ordonnance pour perquisitionner au Sénat ce vendredi 4 août. Une perquisition qui n'a pas eu lieu suite au “refus républicain” de Gérard Larcher, le président du Sénat, qui à lui-même nommé Michel Mercier au Conseil constitutionnel. En plein débat de la loi de moralisation de la vie publique, cette ouverture d’enquête sur un membre du Conseil constitutionnel fait tache.
'un refus républicain' ? quelle honte ! Il s'agit en fait d'un refus franc-maçon puisque les deux 'haut personnages' cités sont cooptés dans cette confrérie et l'un a nommé l'autre pour protéger ses fesses sur son siège, en neutralisant un potentiel candidat à l'approche de l'élection d'un nouveau Président du Sénat