Rien ne permet pour l’heure de qualifier l’attaque de l’homme originaire de Bron qui a foncé sur des militaires, vendredi, devant la mosquée de Valence, d’entreprise terroriste, l’assaillant n’appartenant a priori à aucun réseau.
L'hypothèse d'un acte isolé fait son chemin. Les perquisitions n'ayant pas permis d'établir de lien avec un réseau quelconque, l'absence d'armes et d'explosifs conduit les autorités à envisager un acte solitaire. L'assaillant, en visite chez sa belle-famille à Valence, était un fidèle de la mosquée de Bron. Âgé de 29 ans, il aurait déclaré aux secouristes avoir eu "envie d'être tué par des militaires et tuer des militaires parce qu'ils tuent des gens", selon le procureur de la République de Valence, Alex Perrin.
Ce dernier a indiqué au Dauphiné Libéré que la piste terroriste était pour l'heure écartée. "Le parquet antiterroriste a en effet considéré qu’il n’existe pas d’élément permettant de rattacher les faits à une action terroriste", a-t-il déclaré. C'est bien le parquet de Valence qui reste en charge de l'affaire.
Rassemblement de soutien dans la mosquée
Le conseil régional du culte musulman (CRCM), qui a vivement dénoncé cet acte, organise ce samedi à 17h30 un "rassemblement de soutien aux militaires" qui "regroupera les fidèles de la mosquée, les citoyens ordinaires, les autorités de la Ville, les représentants de la préfecture ainsi que les autorités militaires et religieuses".