Les enquêteurs ont découvert des traces de films que l'instituteur isérois, mis en examen il y a un an pour viols par surprise sur ses élèves, avait effacés de son ordinateur.
"Les enfants avaient parlé d’appareils photo, de caméras. On a retrouvé les supports informatiques". Avocat des familles de victimes, Maître Patrice Reviron a fait part de la difficulté pour les parents de voir leurs enfants mis en scène sur des photos extraites des vidéos réalisées par l'instituteur qui les violait. Mais ces éléments constituent une preuve supplémentaire a l'encontre de l'instituteur, qui aurait fait jusqu'à 61 victimes.
"Viols par surprise"
Cette information a été confirmée à l'AFP par une source proche de l'enquête. Cette dernière évoque "des recherches informatiques poussées pour retrouver des éléments oubliés ou mal effacés", de l'ordinateur de l'accusé.
Mis en examen il y a un an, presque jour pour jour, le directeur de cette école de Villefontaine, dans le département de l'Isère, est soupçonné d'avoir fait subir à ses élèves, d'une classe de CP, des fellations "par surprise". Dans le cadre de la semaine du goût il bandait les yeux aux enfants et leur demandait de deviner les choses qu'il leur faisait goûter.