Sur les édifices, on voit d'abord les badauds armés d'appareils photos, reproductions plus grandes que nature du public qui envahira la place quatre soirs durant. Ils attendent le jaillissement de la lumière, qui survient grâce aux danseurs tapis dans les colonnes des édifices. Ce sont eux les héros de l'animation, qui manipulent avec prouesse les faisceaux, se les échangeant au moyen de miroirs.
Le collectif Skertzò signe son retour en ce lieu où il a déjà conçu les spectacles de 2002 et 2003. La création 2012 est "plus moderne, plus rythmée". "On est passé du pré-cinéma aux 25 images par seconde", explique Hélène Richard. Elle se réjouit de retrouver "cette place qui représente le pouvoir, les arts, et c'est aussi là que descend la Croix-Rousse".
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très belle prestation, bien faite et innovante : (un bémol) cela fait un peu catalogue du savoir faire cependant. Musique trop prégnante par moment c'est la Fête des Lumières pas un spectacle 'sons & lumière' : il y a confusion des genres…