Selon l'enquête parue dans le numéro de Janvier 2014 de Lyon Capitale, Saint-Priest fait partie des villes qui investit le moins dans le secteur économique. La maire a tenu à démontrer que de nombreux moyens étaient déployés pour agir sur l'emploi.
"J'ai pourtant le sentiment d'agir pour la création d'emplois !" s'indignait presque Martine David, la maire sortante de Saint-Priest, lorsqu'elle fut interrogée sur les mauvais chiffres de son budget dédié à l’action économique. Les comptes administratifs de la ville affichaient un recul de 82%, entre 2007 et 2012, de l'investissement consenti à l'aide aux entreprises. Ils révélaient également que seulement 5 euros par habitant étaient finalement consacrés à ce budget, soit six fois moins qu’une ville comme Vaulx-en-Velin (31 euros).
Qu'à cela ne tienne, quelques jours après, Martine David a tenu à clarifier la situation par le biais d’un communiqué. Celui-ci explique que la baisse était en fait "liée à une modification du cadre comptable (...) A partir de 2008, l’ensemble des dépenses liées à l’insertion n'apparaissent plus sur la ligne action économique mais dans le budget action sociale".
Afin d'étayer leur propos, la maire socialiste et son équipe ont recensé huit mesures concrètes prises dans la commune pour favoriser la création d'emplois. Parmi ces mesures, les Rencontres de l’Initiative Economique, les RIE, créées en 2002, "permettent chaque année aux entrepreneurs, artisans, commerçants, professionnels de l’emploi et représentants des collectivités locales et de l’Etat de se rencontrer et d’échanger sur des problématiques en lien avec l’actualité économique ». Le Réseau Emploi Est Lyonnais, le RESEEL, permet lui « d’organiser une offre de service RH de proximité » aux entreprises de Saint-Priest et de trois autres villes de l’Est lyonnais, à savoir Mions, Chassieu et Bron. Enfin, et c’est sans doute la mesure dont la maire est la plus fière, le Dispositif d’Aide à la Création d’Entreprises, le DACE, porté par une association saint-priote, permet d’accompagner les personnes souhaitant créer leur propre activité. Martine David et son équipe affirment que « 1300 porteurs de projets ont été reçus à ce titre au cours du mandat 2008-2014, ce qui a débouché sur la création de 250 entreprises ».
Le cadre comptable n'a rien à voir là-dedans c'est de la tambouille interne, on peut donc en conclure que les chiffres sur le social sont surévalués.