Mathieu Babaz : "Optimiser le confort du transport par câble"

Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.

Le candidat du jour : Mathieu BABAZ

École Centrale de Lyon

Double diplôme d’ingénieur (X-ENSTA)

Intitulé de sa thèse : Prédiction des instabilités dynamiques couplées aux non-linéarités des systèmes téléportés monocâbles

Son parcours en 5 dates

2008 : “Après avoir obtenu mon Bac S (option Sciences de l’ingénieur) en 2006 avec les félicitations du jury, les résultats des concours de classes prépa (filière Physique Technologie) me font quitter ma Haute-Savoie natale pour rejoindre l’École polytechnique.”

2009 : “À force de monter les 300 marches de l’École polytechnique pour rejoindre le campus chargé de ma valise, je lance un projet étudiant visant à installer une télécabine pour relier le RER au plateau de Saclay. 4 camarades polytechniciens me suivent. Quelques mois plus tard, nous terminons au pied du podium des prix décernés pour les 3 meilleurs projets étudiants de l’école de l’année.”

2011 : “Je m’inscris par simple curiosité au concours Génération Énergies en rédigeant un article qui me vaudra le 6e prix, à mon plus grand étonnement. Le thème de ma “prose” : les avantages du transport par câble en ville…”

2012 : “Après un an passé à l’ENSTA ParisTech en filière Transport automobile et ferroviaire, je décide de suivre une “voie” différente en optant pour un moyen de transport plus original, le transport par câble, et de rejoindre l’entreprise rhônalpine leader mondial dans le domaine, POMA, pour y effectuer mon stage de fin d’études. C’est ainsi que je retrouve la région de mon cœur.”

2013 : “Je reçois avec fierté mon diplôme d’ingénieur de l’École polytechnique, quelques mois après celui de l’ENSTA qui fut accompagné du prix du meilleur stage de fin d’études de l’école. L’année 2013 marque aussi le début de ma thèse à l’École Centrale de Lyon, en partenariat avec… POMA bien sûr !”

L'objet de sa thèse en 3 lignes

Les télécabines commencent à être intégrées aux villes en tant que transport en commun, au même titre que le tram ou le bus. Cette thèse vise à optimiser le confort des passagers dans les cabines, en calculant les accélérations ressenties pour qu’elles ne soient pas désagréables.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

“Mon intérêt et ma curiosité enfantine devant les impressionnants téléphériques qui me transportaient au sommet des cimes alpines enneigées, combinés à ma formation en mécanique des transports et la découverte des télécabines urbaines à travers les réalisations de l’entreprise POMA, fleuron de l’industrie française, m’ont donné envie de participer à cette aventure et de permettre aux populations urbaines de découvrir avec enthousiasme et sans inconfort ce mode de transport aérien, écologique et silencieux.”

Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

“J’ai assisté l’an dernier à la finale nationale à Lyon et je me suis dit : Pourquoi pas moi ? Ma curiosité et mon goût pour les challenges m’ont permis de relever le défi. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre, et bien au contraire j’ai pensé qu’il s’agissait certainement d’une expérience enrichissante, que l’on ne peut vivre qu’une seule fois dans sa vie…”

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