Activité de Gilda Hobert
Lyon Capitale

Activité de votre député : débuts laborieux de Gilda Hobert

SÉRIE : Cet été, Lyon Capitale s’est intéressé aux députés du Rhône. Activité, dépenses, petites histoires, coups d’éclats et déconvenues. Qui est vraiment le député de votre circonscription et que fait-il pendant l’année au palais Bourbon et en dehors? Découvrez chaque jour un élément de réponse dans notre série dédiée. Aujourd'hui, focus sur Gilda Hobert, députée (suppléante) de la 1ere circonscription du Rhône, catapultée au Palais Bourbon.

Gilda Hobert (suppléante), 1ere circonscription du Rhône

Gilda Hobert est la petite nouvelle de l’Assemblée nationale. Elle a succédé à Thierry Braillard, nommé secrétaire d’Etat en charge des sports le 9 avril dernier, et a pris ses fonctions le 10 mai 2014 au sein du groupe parlementaire des radicaux de gauche (PRG).

Depuis, cette ancienne du parti socialiste est d’une discrétion étonnante. Dans une interview à Lyon Capitale le 14 avril dernier, elle affirmait pourtant avoir "l’intention de mettre sa patte" dans les travaux de l’Assemblée. Mais son activité parlementaire semble, pour le moment, quasi inexistante et laisse penser qu’elle chauffe la place 311 pendant la vacance du titulaire.

Deux questions posées au Gouvernement et une proposition de loi en 9 semaines de présence au Palais Bourbon. Sans être catastrophique pour une députée qui prend ses marques, ce "score" de Gilda Hobert ne rentrera pas dans les annales. D’autant que son unique proposition de loi, héritée de Thierry Braillard, semble plus locale que nationale : elle portait en effet sur la sécurisation des transactions relatives à la zone d’aménagement concerté du quartier de Gerland, à Lyon.

Touche-à-tout

Membre de la commission des affaires sociales, Gilda Hobert joue les touche-à-tout mais peine à s’imposer sur un sujet. Elle multiplie les dossiers pour finalement assez peu d’interventions. Politique d’accueil des demandeurs d’asile, encadrement des stages, financement de la sécurité sociale, politique familiale, réduction du temps de travail, accessibilité sont autant de dossiers dans lesquels la députée intervient sans réellement réussir à se faire entendre. Des débuts laborieux qui montrent qu’un temps d’adaptation est sans doute nécessaire.

Propulsée député de la 1ère circonscription du Rhône, Gilda Hobert avait été exclue du Parti socialiste en 2012 pour être restée suppléante de Thierry Braillard aux législatives alors que celui-ci se présentait en dissident. La rue de Solférino avait en effet décidé de soutenir l’écologiste Philippe Meirieu. Gilda Hobert considérait à l’époque cette sanction comme un moment "douloureux" de sa vie politique. Mais peut-être a-t-elle depuis tourné la page. Contacté par Lyon Capitale, le PS assure qu’ "aucune demande de réintégration n’a été déposée" par l’intéressée.

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