Gérard Collomb a laissé entendre ce vendredi, en marge de la conférence sur le budget de Lyon en 2015, que tous les projets de son programme ne seraient pas réalisés, en raison de la baisse “drastique” des dotations de l’État.
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, affirme le dicton. Il en va de même (et surtout) pour les promesses de campagne. En effet, Gérard Collomb a laissé entendre ce vendredi matin, lors de la conférence de présentation du budget 2015 pour la ville de Lyon, que l'ensemble des projets qui apparaissaient dans son programme ne verraient pas forcément le jour dans ce mandat.
"Vous comprenez bien qu'il y aura forcément un écart entre ce qu'on a annoncé et ce qu'on fera", a glissé le maire de Lyon, interrogé sur les grands projets à venir. "Les promesses de campagne sont intervenues avant que le Premier ministre, Manuel Valls, n'annonce les baisses drastiques des dotations de l’État aux collectivités locales", explique le maire, qui jongle désormais pour maintenir les finances de la ville les plus saines possibles.
Même si l'adjoint aux finances, Richard Brumm, se satisfait d'un montant de l'investissement à 600 millions d'euros pour l'ensemble du mandat, une partie de cette somme sera utilisée pour finaliser les projets en cours : 7,8 millions d'euros pour l’aménagement des rives de Saône, 5 millions pour le parc Sergent-Blandan, 3 millions pour la piscine du Rhône…
Quel projet sautera ?
Il va donc falloir choisir pour les futurs investissements. Et choisir c'est renoncer. Quel projet présenté par Gérard Collomb pourrait donc en faire les frais ? Le métro au Point-du-Jour ? Ce n'était déjà qu'un embryon de projet sur lequel une réflexion devait être menée à la fin du mandat. Rien de bien engageant, donc. La Maison de la danse à la Confluence ? Difficile de le dire mais, pour la première fois, Gérard Collomb, qui la soutient ardemment et même la porte habituellement, ne l'a pas défendue bec et ongles. "Il faudra établir le PPI", explique le maire de Lyon, référence au plan pluriannuel d'investissement.
PPI “aux beaux jours”
Alors que celui-ci devait voir le jour en février, Gérard Collomb annonce qu'il ne sera finalement voté qu'aux "beaux jours", en mai ou juin. L'édile souhaite faire coïncider le PPI de Lyon avec celui de la métropole, "pour ne pas chagriner les autres maires". "Il y a des imbrications parfois de financement entre le Grand Lyon et la Ville", explique-t-il. Il faut donc faire avancer les dossiers des PPI en même temps "pour ne pas que les maires des autres villes aient l'impression que tout est déjà décidé par Lyon".
Monsieur COLLOMB il me semble que les économies budgétaires faites par l'état ne datent pas de 6 mois, donc lors de votre campagne vous saviez que tous les 'chantiers' ne pourraient être faits !Pourquoi en avoir parlé ou pourquoi avoir menti ? Juste pour des 'voix' ????Dommage, aujourd'hui il vous faut vous expliquer ! Donnez moins, et dépensez plus intelligemment ! Arrêtez de donner toujours à vos 'amis' .... !