Après l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, Gérard Collomb a annoncé qu’il ne souhaite pas être Premier ministre et que l’ancien ministre de l’Économie n’aurait “aucun problème” à récolter ses 500 signatures.
Invité de la Nouvelle Édition sur C8, Gérard Collomb, considéré comme le premier soutien d'Emmanuel Macron, est revenu sur l'annonce de candidature de l'ancien ministre de l'Économie. Alors que l'ancien pensionnaire de Bercy semblait un peu stressé par l'événement, le maire de Lyon a, lui, trouvé "le discours solennel parce que l'heure est grave." "C'est une décision importante pour lui et pour le pays. Il a fait à la fois le constat des difficultés de la France aujourd'hui, une France qui doute, mais en même temps, il a voulu donner un message d'espérance en disant que la France veut se ressaisir en donnant un message aux Français", a-t-il estimé.
"Je ne me verrais pas du tout Premier ministre"
Gérard Collomb Premier ministre ? C'est "non" pour le sénateur-maire de Lyon : "Je ne me verrais pas du tout Premier ministre. J'ai un destin lyonnais et métropolitain où l'on essaie de faire une des grandes villes européennes. C'est déjà quelque chose qui suffit à mes ambitions et au goût que j'ai pour faire en sorte que le pays se redresse".
"Vous êtes sûr", reprend la présentatrice ? Gérard Collomb semble moins vindicatif et avance son fameux "exemple lyonnais" : "Le sujet de satisfaction, pour moi, c'est que quand je suis arrivé à la tête de Lyon, la ville était 25e au niveau des villes européennes. Aujourd'hui, elle est régulièrement classée parmi les dix premières. C'est un sujet de fierté et j'en ai tiré une expérience que Emmanuel Macron peut prendre comme exemple et base de discussion pour porter le renouveau de la France."
Les 500 signatures ? "Ce ne sera pas un problème"
Dans la foulée de l'allocution d'Emmanuel Macron, Manuel Valls a estimé que, pour être candidat, il faut "une expérience qui a été éprouvée par le temps" et "refuser les aventures individuelles". Gérard Collomb a lui défendu la position d'Emmanuel Macron : "J’ai discuté avec Emmanuel Macron et son diagnostic est juste pour la France. Ses propositions sont celles qui vont permettre au pays d'aller de l’avant."
Concernant les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle, Gérard Collomb a assuré que ce "ne sera pas un problème". "Ce matin on a fait une réunion avec Emmanuel Macron et un certain nombre de sénateurs et je peux vous dire qu’autour de la table, il y avait les 500 signatures", a-t-il conclu.
Ah ? parce que Macron va être président de la République ? Ça c'est une nouvelle, merci Gégé.