Crèche à la région: “Wauquiez a perdu la raison” selon Juliette Méadel

La secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes a considéré ce matin sur l’antenne de Sud Radio que l’installation d’une crèche de 14 m2 dans le hall de l’hôtel de région à Lyon était une “provocation” de la part de Laurent Wauquiez.

L'installation d'une crèche de Noël géante dans l'hôtel de région de la Confluence crée la polémique. L'ex-porte-parole du Parti socialiste (entre 2014 et 2016) a estimé ce jeudi matin sur Sud Radio que l'installation d'une crèche pour Noël dans l'hôtel de région aurhalpin comme "un recul par rapport à la laïcité".

"Les crèches ont toute vocation à être dans les églises, les domiciles de chacun, l'espace privé, mais, jusqu'à nouvel ordre, la laïcité fait que dans les espaces publics, il n'y a pas de manifestation religieuse. C'est une provocation, je trouve que c'est dangereux", a déclaré Juliette Méadel.

De son côté, Laurent Wauquiez s'appuie sur une décision du Conseil d'Etat prise au début du mois de novembre, selon laquelle une crèche de Noël ne peut pas être installée "dans les bâtiments publics, sièges d'une collectivité publique ou d'un service public, sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif". Il invoque ainsi la dimension culturelle et historique de la crèche pour justifier sa décision.

“pure politique politicienne”

Un message purement électoraliste, selon Juliette Méadel. "Instrumentaliser des crèches qui sont un symbole de paix, de rassemblement, essayer de détruire ce symbole de la crèche à des fins de pure politique politicienne n'est pas à la hauteur du moment. De ce point de vue-là, Laurent Wauquiez a perdu la raison", conclut la secrétaire d'Etat.

Si l'opposition au conseil régional, par le biais de Jean-François Debat, dénonce l'installation de cette crèche comme une "initiative qui remet en cause le principe de laïcité et de neutralité du service public", la polémique vise également, selon lui, à faire objet de "chiffon rouge" pour "cacher l'indigence d'un budget de 71 pages non chiffré qui continue à stigmatiser les demandeurs d'emploi, les précaires et à assurer un guichet ouvert au clientélisme".

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