Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et 5 élus départementaux ont présenté ce jeudi 27 octobre un projet expérimental pour pousser les bénéficiaires du RSA à se relancer dans le monde du travail.
Laurent Wauquiez et ses cinq disciples départementaux veulent "faire plus pour ceux qui veulent s’en sortir, et arrêter de se mentir pour ceux qui profitent". Ils proposent un "dispositif totalement innovant" où les personnes en recherche d’emploi, touchant le RSA, pourront accéder à une formation qui leur apportera un surplus de 400€ dans le montant total de leurs allocations. "On perd aujourd'hui une partie du RSA quand on est en formation", soutient le président du conseil régional.
"Le fonctionnement du RSA n’encourage pas suffisamment les bénéficiaires à se lancer dans des formations"
Selon lui, "le fonctionnement du RSA n’encourage pas suffisamment les bénéficiaires à se lancer dans des formations, leur permettant pourtant d’accéder plus facilement au marché du travail". Parallèlement, les élus départementaux présents dénoncent "des domaines d’emplois en tension". Cela signifie qu’il y a de l’emploi dans certains secteurs, mais que personne n’est qualifié ou formé pour l’obtenir.
Les élus ont travaillé sur plusieurs secteurs "en tension", à l’instar du numérique, du service à la personne, de l’agroalimentaire, de la métallurgie ou encore de la plasturgie. Ils affirment avoir obtenu une dizaine de partenariats concernant des formations, même si les modalités de celles-ci restent encore floues.
Ce dispositif expérimental se fera sur une période de deux ans, avec des volontaires. Le budget est évalué entre deux et quatre millions d’euros sur l’ensemble de l’expérimentation. On ne sait pas encore combien de places seront proposées. "Ca dépendra des départements qui n’ont pas tous les mêmes besoins", explique Stéphanie Pernod-Beaudon, vice-présidente du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.
"On siffle la fin de la récréation" affirme le président du conseil régional
Le but est de mettre en place une convention entre les bénéficiaires du RSA et les collectivités, reposant sur des droits et des devoirs. D’un côté, les collectivités s’engagent à verser des aides sociales supplémentaires, dans le cas où un chercheur d’emploi se lance dans une formation. De l’autre, le bénéficiaire doit s’investir et être assidu dans sa formation, et surtout, la terminer. Il n’a pas non plus le droit de refuser deux propositions de formation d’affilée.
Dans le cas où les "devoirs" ne seraient pas respectés, le département radiera le bénéficiaire, et la région supprimera ses avantages en terme de gratuité des transports. "Je suis certain d’être en droit de le faire", assure Laurent Wauquiez.
Et si la formation ne convient pas, "on réfléchit avant", affirme le président du conseil régional qui a toutefois précisé qu’il sera possible de "reprendre une autre formation après avoir terminé la première".
Par contre, pas de fin de récréation pour les élus qui cumulent : - un mandat de député ; - la présidence de la 2ème plus grande région de France ; - la présidence par intérim de l’un des plus grands partis politiques de France.On se prend parfois à rêver à un nouveau 1789, mais nos concitoyens (assez stupides pour avoir élu ce sinistre personnage à la tête de la région) sont bien trop occupés à acquérir l’iPhone 7.
Se retrouver au RSA, cela ne risque pas d’arriver de si tôt aux membres des familles de la belle brochette d'hypocrites que l’on voit sur la photo illustrant l’article.Exemple : Christophe Guilloteau, président du Nouveau-Rhône, emploie à temps plein sa fifille Maryll comme assistante parlementaire (c’est du moins ce qu’indique sa déclaration d’intérêt complétée en 2014 : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/guilloteau-christophe-dia-depute-69.pdf). Non mais allô quoi, t’as pas trouvé d’emploi ?! Moi mon Papa il est député donc pas de souci !